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En1992, on découvre en librairie Hygiène de l’assassin, premier roman d’Amélie Nothomb.Depuis, la prolifique écrivaine a sorti un roman par an, mais seulement quatre ont été adaptés au cinéma : Hyginène de l’assassin, Stupeur et tremblements, Ni d’Eve ni d’Adam sous le titre Tokyo Fiancée, et enfin A perfect Enemy d’après Cosmétique de l’ennemi.
Leréalisateur a connu un grand succès dans les années 1980, avec les films Diva, La Lune dans le caniveau, 37°2 le matin ou encore IP 5 -
LaLune dans le caniveau (1983) Titre original: La Lune dans le caniveau Sortie: 1983-05-12 Durée: 126 minutes Évaluation: 6.3 de 16 utilisateurs Qualité: 1080p Genre: Drama,Thriller,Crime Etoiles: Gérard Depardieu, Nastassja Kinski, Victoria Abril, Bertice Reading, Gabriel Monnet, Dominique Pinon, Milena Vukotić La langue: VF Mots-clés: rape, french noir
Je Ne Rencontre Personne Sur Les Sites De Rencontre. Pour savoir où vous mettez les pieds Bienvenue dans mon petit jardin de mots et d'images, que j'essaierai de cultiver avec soin et où je planterai, un peu en vrac, une série de petites créations indépendantes, écrites ou dessinées, que j'estime prêtes à prendre leur essor avec leurs racines et tout! afin de représenter un jour ma modeste contribution au patrimoine artistique de l'humanité. Merci de votre intérêt et bonne lecture...
Synopsis Après avoir été violée dans une impasse, Catherine se suicide. Gérard, son frère, jure de la venger. C'est le début d'une grande dérive qui va l'amener à rencontrer divers personnages dans les bouges d'un port. Offres VOD de La lune dans le caniveau Pas d'offres actuellement. Toutes les séances de La lune dans le caniveau Dernières News sur La lune dans le caniveau Jean- Jacques Beineix, mort d’un indocile Le réalisateur de Diva et de 37°2 le matin s’est éteint hier à 75 ans après avoir profondément marqué le cinéma français des années 80. Par ses films et ses coups de gueule. Casting de La lune dans le caniveau
L’univers décalé de Tim Burton en musique… Ce mercredi, The Dø avait décidé de planter ses quartiers à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Après avoir bouclé une saison de festivals qui a mis leur nom dans la bouche des amateurs de musique, le duo franco-finlandais poursuit sur cette voie de notoriété publique l’inconnu attire. Sur base de cet adage et de leur réputation grandissante, je suis parti à la découverte totale de The Dø. L’intime salle de l’Ancienne Belgique n’était pas tout à fait pleine, bien que le public bruxellois n’ait pas failli à sa réputation. Mais les présents en ont eu plein les yeux et les eux, Olivia Merilahti, une princesse finlandaise, venue à la rencontre de fidèles pour peupler son monde. The Dø a construit un univers sur lequel elle règne d’une manière époustouflante. Sa voix est envoûtante et sa prestance scénique impressionnante. Bref, elle ne manque de rien. Elle est sublime ! En quelques chansons seulement, elle devient la souveraine de nos cœurs. Si nous sommes éblouis par ce qui émane du groupe, pas une seule tête ne se détourne des lèvres de la chanteuse scandinave. Au point que lors d’un silence noir abandonné au beau milieu d’un titre, tout parait se figer. La salle devient silencieuse, comme si chacun cessait de respirer. Quand la chanson reprend ses droits, l’air nous parvient de nouveau, l’ambiance renait en un éclat de voix. Ce royaume, dans lequel nous sommes aspirés, recèle une magie inexplicable, invisible, immatérielle. Et qu’est-ce qu’elle fait du bien! C’est aussi le seul empire au sein duquel les gouvernants partagent ce qu’ils ont de plus nous quittons la réalité des murs de la salle bruxelloise. On croise des situations insensées, des combinaisons improbables sur cette route hors du commun, et pourtant, jamais l’envie de faire demi-tour ne nous envahit. Ce qui peut paraître un peu fade sur Cd prend une autre dimension sur scène. On pourrait ainsi imaginer une traduction musicale de l’univers décalé de Tim Burton. Et si l’espace d’un instant je pense à vous, la peur de ne pas avoir les mots pour retranscrire cette fantastique soirée me laissée par ce spectacle, qui s’est déroulé ce 12 octobre, dans cette salle de l’Ancienne Belgique, n’a pas le pouvoir d’en sortir. C’est la tête pleine de souvenirs, de musiques, d’envies d’encore que je ressors de ce concert. Mon esprit continue de vagabonder quelque temps avant de reprendre sa place. Mais ce foisonnement d’idées est également accompagné d’une promesse celle de retourner à la conquête de ce plaisir que The Dø m’a procuré pendant une heure et glissera un petit mot aussi en faveur de Paper The Fox qui assurait la première partie. Leurs mélodies électro bercées par un violon avaient déjà entrouvert une porte sur une soirée chargée de promesses...Organisation ABVoir aussi notre section photos Spanish Rose C’est toute la chaleur de l’Espagne qui s’est invitée ce 9 octobre au Club de l’AB. Pas de match Belgique-Espagne au programme, mais le passage attendu de la jolie Lourdes Hernandèz. Derrière le ton Russian Red de son rouge à lèvres, elle venait présenter les compositions émaillant Fuerteventura », un second recueil qui l’approche lentement mais sûrement du devant de la tube I Hate You But I Love You » et ses accents folky n’ont pas échappé à l’oreille attentive des mélomanes de tous bords. Porté par une voix délicate et des accords de guitares mariant efficacement folk, americana et pop, Russian Red s’inscrit dans la lignée de ces projets tout à fait banals, mais dont le tout petit truc en plus pousse l’auditeur à s’y attarder. Et surtout davantage qu’il ne l’aurait, à priori. Ce petit plus, on le doit à Lourdes Hernandèz et à son délicieux timbre de voix rehaussé d’un léger accent hispanique. La salle n’est pas comble mais donne cette impression, le public patientant dans sa majorité les fesses à terre. Mais l’heure de se lever a tôt fait de sonner. La jeune femme s’avance sur le podium de l’ABClub, sur le coup des 20h40. Entourée de deux musiciens, elle s’arme d’une énorme guitare avant d’entamer son set par The Memory Is Cruel », extrait du dernier né de Russian Red. Hernandèz remercie son public d’être venu si nombreux et lui adresse quelques mots dans sa langue natale. Lorsque tu vois toutes les mains se lever, tu comprends que t’aurais mieux fait d’être un peu plus attentif pendant tes cours d’espagnol. Des extraits de Fuerteventura » s’intercalent entre ceux de I Love Your Glasses », premier du nom. Acclamations pour le single I Hate You but I Love You » placé assez tôt dans la setlist. On se dit alors que la petite va avoir du mal à tenir en haleine les petits curieux de mon genre ; mais elle finit par y parvenir à l’aide des efficaces The Sun, The Trees », Every Day Every Night », Cigarettes Revisited » et January 14th ». En bout de course, la Madrilène offre à son public une version retravaillée et interprétée dans sa langue natale du All My Little Words » de Magnetic Fields, réintitulée pour l’occasion Todas Mi Palabras ». Une reprise d’une reprise, comme l’expliquera la chanteuse avant d’entamer son rappel, Russian Red réitère l’exercice de l’adaptation dans une version impeccable du Baby, It’s You » des Beatles, avant de s’éclipser et de réapparaître une ultime fois pour des au revoir’ acoustiques. A Hat » clôture la prestation de la jeune femme qui s’éclipse sous les acclamations de ses compatriotes. Ils en auraient d’ailleurs volontiers goûté une quatrième part. Mais point trop n’en faut.Organisation Ancienne Belgique Les dingues et les paumés étaient au rendez-vous Cinq ans après sa tournée Scandale Mélancolique’, qui passait par l’AB, HFT était de retour à Bruxelles, au Cirque Royal très exactement, ce samedi 8 octobre 2011, pour un Supplément de Mensonges’ que nous aurons vite fait de lui pardonner. Et ce n’est donc pas l’heure de retard pour problème technique qui va changer grand-chose à la donne. Le bar a tourné un peu plus qu’à l’accoutumée et faute d’autorisation de fumer –légale ou illégale– dans l’enceinte du Cirque –oui, même pour Thiéfaine !– le public a animé de sa présence les rues avoisinantes histoire de tuer l’attente, en ce début de soirée. Les fidèles les plus fervents n’ont quant à eux pas quitté leur siège, des fois que !21h00 précises, les musiciens s’installent Marc Perrier à la basse, Alice Botté à la guitare, Christopher Board ça ne s’invente pas ! aux claviers et Jean-Philippe Fanfant, à la batterie. Et l’homo sapiens à l’honneur apparaît comme si nous l’avions quitté hier, dans son jeans noir et sa chemise blanche, rehaussée d’une cravate une salle pleine à craquer, Hubert-Félix Thiéfaine démarre son set par Annihilation » l’inédit glissé dans le Best-hier » de 2009. Il fallait y penser. Le son des premières minutes n’est pas bon, mais les esprits sont ailleurs, à l’affût de la prestation si rare du bonhomme sur nos terres. La moitié de l’album Suppléments de mensonge » est passée en revue dont, en ouverture, Fièvre résurrectionnelle », annoncée par les salutations d’usage puis une citation d’Aloysius Bertrand Et le soleil ouvrit ses cils d’or sur le chaos des mondes’. S’ensuivent Infinitives voiles » et Petit matin heure d’été », compos entrecoupées des incontournables que sont Lorelei sébasto cha » et Soleil cherche futur ». Entre les morceaux, le ton est à l’humour léger, HFT se défendant de faire l’apologie de la drogue en défiant quiconque de se shooter avec une amanite phalloïde… repris en chœur par le public et suivi du blues ensorcelé de Solexine & Ganja », de 113e cigarette » et d’un Narcisse » taillé dans le rock. Très scolairement, il nous explique aussi qu’après avoir ôté tous les titres parlant de sexe, de drogue ou de Dieu, ne restaient au final que 12 minutes de spectacle. confidence est au rendez-vous pour L’étranger dans la glace », écrit en souvenir de cet ami souffrant de la maladie d’Alzheimer. Sur scène, ses déhanchés suggestifs et son aplomb rendraient presque jaloux, tous les quadras/quinquas de la salle, rêvant secrètement d’avoir encore son énergie au même âge et balaient d’un même coup les jérémiades des grands déçus qui ne sentent plus Thiéfaine habité par ses morceaux comme il a pu l’être. Mention spéciale pour Le chant du fou », chuchoté dans un silence clérical sur le ton rauque de ceux qui ont connu un autre ailleurs, dans un déplacement théâtral achevé par une généreuse carte blanche aux musiciens. Le concert se termine par Alligator 427 », dans la lourdeur délectable des instruments et des volutes bleues qui se forment dans la salle. Chapeau bas aux musiciens, et plus spécialement à Alice Botté, qui, en plus d’avoir une guitare dans les mains et dans le ventre, remercie chaleureusement le public pour sa présence et son déjà, l’heure des rappels, dont La fille du coupeur de joints », repris en chœur par un public un peu foufou, certains se prenant pour des chefs d’orchestre d’un soir faisant balancer de droite à gauche leur long bras, d’autres improvisant une espèce de jerk démantelé sur ce classique sautillant… Après deux bonnes heures de concert, le bistrot ferme définitivement ses portes sur Lobotomie sporting club », et ces deux derniers mots sans appel fin comme annoncé, cette tournée devait être l’ultime, le bourdon de ce dernier concert risque de résonner longtemps encore au clocher de nos nostalgies… Set list AnnihilationFièvre résurrectionnelleLorelei sébasto chaSoleil cherche futurInfinitives voilesPetit matin heure d’étéLe chant du fouConfession d’un never beenLes dingues et les paumésL’étranger dans la glaceSweet amaniteSolexine et Ganja113e cigaretteNarcisseGarbo XW MachineMathématiques souterrainesTa vamp orchidoclasteLa ruelle des mortsAlligators 427R1 Les ombres du soirR2 La fille du coupeur de jointsR3 Lobotomie sporting club Voyage au bout de l’ennui Vendredi soir sur la terre, comme chantait l’autre. Les lumières de la nuit commencent à se refléter à la surface des flaques d’eau et Bruxelles m’aspire dans son long œsophage au transit bien ralenti. Trois heures après mon départ de Liège, je me retrouve enfin face à l’Ancienne Belgique, où d’emblée, mes amis me rassurent. Oui, j’ai bel et bien raté la première partie. Oui, j’ai bien fait. Non, ce n’était pas bien terrible. as de regrets donc d’avoir manqué Crystal Antlers, dont le set était, suivant la rumeur, assez indigeste. La présence d’Ikey Owens, producteur des Mars Volta, derrière les claviers ne m’ayant pas franchement inspiré confiance, je confesse volontiers un certain montent sur scène les trois True Widow, mes grandes espérances fondées sur l’écoute de divers titres disponibles sur la toile chavirent quelque autant d’enthousiasme qu’un trio de paresseux sous antidépresseurs, notre combo texan se lance, tel un Phoenix englué dans une marée noire, dans un concert au ralenti qui jamais ne prendra son envol…Une heure d’ennui profond, d’une platitude morne où les musiciens semblent traîner les pieds. Pas la moindre envolée, et les quelques tentatives amorcées ne parviendront jamais à réanimer un scan désespérément voix au diapason restant timidement emprisonnées dans les gorges, la seule envie qui me titillera sera un repli vers le bar. Néanmoins, je me suis efforcé de tenir bon, espérant un quelconque sursaut d’énergie qui hélas, n’est jamais sont effectivement très bons sur disques, True Widow ne nous a rien prouvé ce soir. Rien dans le ventre. Sorte de Low neurasthénique sic ! sans désir ni passion, et donc loin du génie de mais pas vaincus, mes amis et moi quittons l’Ancienne Belgique en direction des bars de Bruxelles où l’entrain est quand même tout AB Noah & Sons ? Écrit par Taï Votre serviteur avait quitté Noah and the Whale –dont le nom est issu d’une combinaison entre le film préféré d’un membre du groupe, The Squid and the Whale », et celui du réalisateur américain Noah Baumbach– en 2008, lors de la sortie de leur premier et magnifique album Peaceful, the World Lays Me Down », opus qui avait squatté mon IPod pour de nombreux mois, tant il me rappelait le folk tout en fragilité des Américains de Neutral Milk Hotel voire de Micah P. Hinson. Curieusement, une série de malencontreuses coïncidences ne m’a jamais permis de découvrir les deux albums suivants, publiés par les insulaires… Qu’importe, leur musique chargée d’émotion m’avait suffisamment bouleversée à l’époque pour que je décide de me procurer un ticket, à l’annonce de leur passage à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. En outre, leur répertoire d’alors ne me permettait pas d’imaginer que la formation allait récolter un tel succès, aujourd’hui. Quelle n’a donc pas été ma surprise en découvrant une salle comble, pour accueillir le band, et surtout pour applaudir les nouvelles chansons d’ A Night on Earth », le dernier né de Noah et ses sbires. Un disque qui doit probablement cartonner sur les radios au Nord du pays ; car la popularité du combo demeure relativement confidentielle en Wallonie ! Dès les premiers accords, je me rends compte que l’ensemble qui se produit ce soir n’est plus ou n’a jamais été celui que je pensais connaitre ! Les délicats Give a Little Love » et Shape of my Heart », interprétés en début de set, sont artificiellement gonflés à l’électricité. Et les sonorités dispensées par la basse sont trop puissantes ; elles asphyxient carrément une expression, à l’origine, raffinée. Charlie Fink et ses acolytes enchaînent des hymnes rock à tendance celtique, à la manière de Mumford & Sons. La prestation n’est cependant pas dérangeante ni désagréable ; bien torchée, elle libère même énormément d’énergie. Mais je n’y retrouve plus ce supplément d’âme que j’avais cru déceler à travers la magnifique voix du chanteur, finalement aussi décevante, ce soir. Une bonne heure de concert plus tard, le public est conquis. Manifestement, Noah and the Whale est taillé pour les stades. Mais il vient de perdre un de ses fans de la première heure… Organisation AB + Live Nation Dans la cour des grands Certains concerts marquent à jamais de leur empreinte la mémoire et l’imaginaire. Pour diverses raisons, parfois très subtiles. Pour trois enfants âgés de onze, neuf et huit ans, ce tout premier concert avec papa ça, c’est moi, cette soirée restera tout simplement inoubliable. C’est que peu de monde peut se targuer d’avoir été le pôle d’attraction de l’artiste pendant toute une soirée. Compte-rendu au travers des yeux d’enfants émerveillés par la simplicité et la gentillesse d’une grande soir, pas de cirque, pas de cinéma, mais pour la toute première fois, un concert avec papa. Nous découvrons les jardins du Botanique et nous nous amusons dans ses allées. Quand papa nous rappelle à l’ordre. C’est qu’il n’a pas envie du tout de rater le début du concert ! Et puis, vu notre taille, mieux vaut rentrer parmi les premiers, histoire de jouir d’une vue imprenable sur la scène. L’attente est un peu longue, mais elle vaudra assurément le EMA monte sur scène, le violoniste s’est déjà lancé dans une intro sombre et tourmentée. Les jeux de lumières ajoutent une aura particulière et nous plongent directement dans l’ambiance. EMA pour Erika M Anderson de son vrai nom se lance alors dans un spoken word habité qui plante le peine avons-nous fini d’applaudir à tout rompre que le morceau suivant s’enchaîne. La musique semble bancale, osciller entre douce folie et rage contenue. Maman dirait que ça sonne faux. Et papa rigolerait bien. EMA, elle, s’en moque pas mal, parce qu’elle a l’air complètement absorbée par son chant. Elle est habitée par sa musique. Quand elle interprète Grey Ship », son navire tangue et menace d’être englouti par les flots, mais en capitaine de son navire ivre, la capitaine redresse l’embarcation et conduit le morceau à bon port. Intensément vibrant, cette plage s’échoue doucement sur les rivages d’un désespoir mal contenu. Simplement Milkman », le groupe se fend d’une reprise des Violent femmes Add It Up » tout simplement renversante. S’ensuivent la totalité des titres issus de son magistral premier album, Past Life Martyred Saints », qui tous donnent cette improbable sensation d’être en équilibre précaire au-dessus du vide sans jamais menacer de avec justesse et émotion, déluge sonore et ambiances sombres, cette artiste fragile sous ses airs de foldingue elle porte une chaîne autour du cou, comme un chien, c’est rigolo ! transporte la salle et comble le public qui pour la majorité découvre ce soir tout son la vraie alchimie du moment, elle s’est déroulée entre elle, mon frère et ma sœur. Car touchée par notre présence, EMA a confié, à plusieurs reprises, son réel bonheur de voir des enfants au-devant de la scène. Un cadeau pour elle, un véritable souvenir inoubliable pour nous, qui avons même eu le privilège de gratter sa guitare en pleine séance de larsens. Hé ! Vous en connaissez beaucoup qui à nos âges respectifs ont fait du noise sur la scène de l’Orangerie ?Transposés dans une autre dimension, nous l’avons contemplée se déhancher, onduler, psalmodier, s’extasier et enfin s’offrir complètement dans un show d’une rare de semblants mais de vraies émotions au bout d’un rappel terminé dans la poussière d’un Red star » intense et ne pouvions partir sans la rencontrer, et c’est elle qui est venue à nous, aussi gentille et simple que lorsqu’elle se produisait quelques minutes auparavant. La star du jour nous demandant de prendre la pose en sa compagnie pour une série de photos immortalisant cette nuit magique que nous n’oublierons jamais. Merci Madame EMA, vous êtes une grande Botanique L’été indien A l’aube d’un nouveau soir perdu dans les brumes de ma perdition, mes pas m’ont guidé vers une une frontière singulièrement mal définie, entre folk, psychédélisme, electronica et expérimentations parmi les hommes ou simple quidam égaré dans la foule, absorbé par les ombres et les échos répercutés en lointaines réverbérations, j’ai observé le monde des vivants et tenté de me souvenir…A nouveau, un homme seul face à ses machines. Si le concept n’est en soi pas dérangeant, ce choix est surprenant de la part d’un artiste pratiquant une musique qui évolue entre Blues et guitare, mais énormément de matériel, de câbles, d’effets en tous final, Alexander Tucker a dispensé un set relativement agréable, au cours duquel sa voix bouclée et répétée à l’infini se perd dans les notes diluées de six cordes je dois confesser une réelle déception due à un amour inconditionnel pour les performances live non peut-être simplement suis-je devenu un vieux con ?Mais des guitares, en voici, en n’y a pas si longtemps, Adam Granduciel, leader des War On Drugs comptait au sein de sa formation le génial Kurt de celui-ci, la musique n’a cependant pas souffert de la cheval sur les terres de glorieux ancêtres Springsteen, Dylan, éperonnant sa monture à coups d’aiguilles psychotropes, The War On Drugs se rapproche au final, dans ses moments de grâce, de Mercury Rev ou de Pink Floyd. Quoique soulignée de subtiles digressions solo proches d’un certain Dinausor Jr., l’expression sonore conserve une empreinte forte et personnelle. Légèrement linéaire, le concert dessine le portrait d’une Amérique moderne, mais aux couleurs automnales, reposant sur des valeurs ancrées, sources d’inspirations pour les générations quatuor de Philadelphie fait la part belle à son dernier opus, en l’occurrence le très recommandé Slave Ambiant ». Manifestant une certaine décontraction, il me semble très à l’aise et heureux d’être gentilles vannes adressées au public, un peu de Whiskey partagé, et surtout, un set efficace, pour un début de soirée placé sous la bannière le monde m’attend. Sous un orage diluvien, je m’éloigne dans le AB Oh Happy Day Un petit tour dans le passé. Ce jeudi 15 septembre, l’AB reconstituait involontairement un épisode de la série culte Happy Days’. Chemises à pois rouges et Stilettos pour ces dames, bananes gominées et blousons en cuir pour ces messieurs. Ce soir c’est Rockabilly et look fifties à tous les étages. Normal, la salle bruxelloise accueille la fratrie la plus anachronique du moment Kitty, Daisy & y a quelques mois, l’AB annonçait le passage en ses murs des frangins Durham. Le tout en configuration salle. On imaginait bien les trois Britons remplir une ABBox mais demeurait quelque peu sceptique sur leur capacité à combler la grande salle. Finalement, au jour J, Kitty, Daisy & Lewis n’ont pas vraiment eu de quoi rougir de honte. Devant eux se dressait un parterre plein à craquer. Et la fermeture des balcons du second étage portait presque préjudice au public, qui s’est retrouvé aussi à l’étroit que dans une boîte à sardines. Sur scène, les trois musicos au talent incomparable réservent une surprise de taille à leur public. Jusqu’ici la petite Kitty, la grande Daisy et le charmant Lewis nous avaient habitués à un set à trois, en rangs serrés. Cette fois, la famille Durham est au grand complet ; et pour cause, la progéniture a emmené papa et maman sur les routes d’Europe et au-delà ! Daddy Durham se fait discret sur le côté gauche de la scène, armé de sa guitare. Mama Weiss, elle, se cale derrière une contrebasse à l’autre extrémité de l’estrade. Au milieu, leur enfants se placent tour à tour derrière des instruments et des micros qu’ils vont s’échanger tout au long de la soirée. Smoking In Heaven ». Le ton est donné. Swing, Rockabilly, Blues et quelques notes de Ska vont se relayer durant près d’1h20. Remarquable pour son jeune âge, la formation affiche de plus en plus d’assurance sur les planches. Entre les morceaux, la petite famille reste concentrée et switche les positions en silence. Ce qui révèle une AB distraite et bruyante, un trait qui devient de plus en plus caractéristique du public de la salle bruxelloise. Pas le temps de râler, Don’t Make A Fool Out Of Me », interprété par Lewis, chauffe l’auditoire en trois coups de gratte. En milieu de parcours, le trio invite un certain Eddie Thorton rejoindre la troupe. Le gugusse débarque sur le podium, trompette à la main, prêt à en découdre avec le public belge. Le Jamaïcan donne le La’ du petit quart d’heure Ska. Une discipline qui opère son apparition au sein de trois morceaux de Smoking In Heaven », le deuxième LP de Kitty, Daisy & Lewis, publié quelques mois plus tôt. Tomorrow », I’m So Sorry » et Hold Me Tight » s’enchaînent ; et le gars, surnommé Tan Tan’ ne s’essouffle pas une seconde. Les jeunes musicos ferment la danse sur deux moments forts, Messing With My Life » au groove puissant et un Say You Will Be Mine » épique. Près de 10 minutes-marathon durant lesquels chaque membre du clan Durham se relaiera le temps d’un morceaux en guise de rappel et le tour est joué. Pour Kitty, Daisy & Lewis l’heure de gloire à manifestement sonné. D’aucuns ne douteront plus jamais de leur capacité à remplir et secouer une assemblée de la taille de l’ AB + Live Nation La lune dans le caniveau C’est une nuit chaude. C’est une nuit moite et oppressante. Une de ces nuits zébrées d’éclairs silencieux qui s’étendent frénétiquement au dessus de la tête des foule dense se presse aux portes du Magasin une de ces nuits d’où émane le parfum des souvenirs d’une autre époque. Une nuit où la lune se révèle mystérieuse et chargée de sens. Une nuit hors du temps mais qui s’en imprègne. Une nuit qui suspend son envol, retenant le bruissement de ses ailes pour écouter cette douce mélodie flottant dans l’air. Et ce soir, à l’intérieur, l’air devient sensiblement de plus en plus lourd, étouffant, au fur et à mesure que la salle se scène, le Liégeois Phil Maggi actif notamment au sein d’Ultraphallus commence patiemment la construction d’une architecture alambiquée qui bientôt envahit totalement l’espace l’on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de ce genre de performances somme toute passablement inerte, où il n’est guère aisé de s’extasier devant un savant qui accomplit minutieusement son expérience, complètement absorbé par son propre univers, au grand dam d’un auditoire pas toujours convaincu, reste à saluer l’inébranlable foi de l’artiste accouchant d’une l’ensemble tient de la gageure, que seul un fou comme moi s’autoriserait à donc un aperçu bancal d’une prestation pyramidale ayant connu son apogée dans un malstrom bruitiste BBBrrrrrrrrkkkksssssssstikfiiiiiiiirrrrrrrrrggghhmmmmtttfff-blip-crrrrrrrrrrrrrrrrrvvvvvvoomoomoomoOMMMMOOOMMMFFFFFFFFFFTTTTTTTSSSSSSSSSSRZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZLa relative efficacité de ce pâle descriptif ne devant pas vous distraire de l’essentiel. A savoir, pour hypnotique et transcendantale que puisse être ce type de composition bruitiste, le peu d’apport visuel crée immanquablement un vide difficile pour l’esprit à fait, Phil Maggi envisagerait d’après certains échos glanés ce soir de s’adjoindre la complicité de danseuses lors de ces prochaines prestations. A bon entendeur…Quelques bouffées d’air frais volées au dehors par l’entremise d’une porte de secours entrouverte, permettent aux plus téméraires des non-fumeurs d’attendre sagement l’arrivée du groupe pendant que votre serviteur préfère, lui, s’échapper par la porte principale et sacrifier quelques fibreuses muqueuses pulmonaires au Dieu ciel rougeoyait et se déchirait par endroits. Dans les volutes bleutées, se dessinait le retour au sein de l’ musiciens, forcément plus très jeunes de Tuxedomoon pénètrent alors sur la pointe des pieds. Cueillis par les applaudissements enthousiastes, aussi bien que par la pesante atmosphère, les membres du groupe entament leur set sur un mode feutrées qui se découpent avec grâce sur les immenses tentures pourpres avant de doucement prendre une orientation plus électro, une fois quelques problèmes techniques entre la boîte à rythme et les retours expérimentations jazzy et intégrité Rock, le plus belge des combos américains n’ayant jamais tranché pour le meilleur d’une discographie irréprochable ils nous offrent ce soir un bouquet éclatant épinglant une majeure partie de titres plus anciens, à l’intention des fans de la première heure, mais avant toute chose, pour se faire jusqu’à oublier l’insoutenable fournaise et faire oublier à la majorité d’un public conquis les improbables caprices d’une météo tropicale, échouée aux abords de The Ex, autres dinosaures toujours éclatants de vitalité, le Magasin 4 nous offrait à nouveau une bien belle nuit, placée sous l’égide d’une lune ronde et goguenarde. Dehors, le Sirocco soulève les premières feuilles mortes se love autour de nos âmes...Organisation Magasin 4. The Unspeakable Genius Il n’est pas idéal d’assister à deux concerts, en autant de soirées d’affilée ; car lorsque le spectacle parvient à me transporter, il me faut plus de 24h pour le digérer… Et ce sera le cas pour l’Unspeakable Chilly Gonzales programmé à la Volksbühne. Etait-ce de la musique contemporaine ? Un one-man show ? Une leçon d’éthique ? Ce que j’ai retenu, c’est que je ne me suis pas emmerdée une seconde. Le concert était ultra sold-out ; mais on a récupéré des cartes de désistement’ après 3/4h d’attente à la caisse. D’un seul coup, 10 places se sont libérées NDR oui, je sais, j’aurais dû m’y prendre plus tôt ; et pareil pour les Foo Fighters.L’homme est mégalomane il se déclare légèrement dictateur à l’égard du Fuck Luck Orchestra sic qu’il paie pour qu’ils fassent ce qu’il dit’.L’homme est humble en pantoufles et peignoir, comme à son habitude, il aspire avant tout à se décarcasser ostensiblement pour le public. Dans son interview sur Motor FM le lendemain, il expliquait que seuls les vrais artistes sont ceux chez qui on sent les années-misères, le vrai job alimentaire’ de musicien de studio/d’ambiance/prof derrière eux, qui ont acquis assez d’humilité pour ne pas jouer les invincibles même pas mal quand je joue’ une fois sur la scène du succès. Chilly Gonzales transpire, postillonne, s’obstine et s’essouffle. Il a parfois le profil du pianiste dans Shine’.L’homme est génial il définit le musical genius comme la simple faculté d’entendre des choses et de les rejouer. Cela ne signifie pas le talent. Mais avant tout, l’unspeakable genius de Gonzales procède de l’invention d’un langage musical drôle et compréhensible qui demeure dans la finesse. Un piano s’exprime. Des incises au semblant improvisé donnent l’impression qu’il nous parle à tous, et pas seulement dans un jargon destiné aux musicos, même dans son trip est un poète il a peut-être pensé que les gens l’écouteraient plus que ne le liraient et a intégré ses poèmes, voire son pamphlet, dans sa musique. Résultat du rap blanc qui ne parle ni de misère, ni de fric, ni de sexe et baston, mais résonne tel un article de Slate. Pourquoi le rap ? Parce que si vous n’aimez pas le rap d’aujourd’hui, vous n’aimez pas aujourd’hui’.L’homme souhaite vivre dans son temps I want to be a man of my time with my old-fashioned skills. … Find a way in. Find your way in’. Le pianiste tambourine de la pédale et va dans les cordes, mais accuse les musiciens classiques contemporains d’avoir tué la musique classique et se met à jouer n’importe quoi, What I’m playin’ is bullshit, you know, just make the face so as to make it credible’.L’homme est capitaliste Vous savez, ceux qui aiment ce que je fais achèteront mes disques et viendront à mes concerts, c’est comme ça que ça marche, je suis capitaliste’. I’m a lot of things, but a left-wing singer songwriter I’m not.’L’homme est arrogant, atypique, légèrement démoniaque, et complètement barge…Organisation Volksbühne Plus... Tindersticks playing Claire Denis Film score A marriage made in heaven’ A pas de velours, la musique des Tindersticks prend corps le temps de quelques soirées d’exception à travers le monde, grâce aux images de Claire Denis juste renvoi d’ascenseur, puisque l'inverse est vrai au cinéma depuis 1996. Si les compositions de Stuart Staples et des siens marient pour le meilleur et jamais le pire la filmographie de cette dernière depuis quinze années maintenant, ce n’est pas un hasard. Sorte de communion solennelle des sens et des sons, l’union sacrée entre ce groupe de classe et la réalisatrice française se fait charnelle et douloureuse, triste et passionnée, sensible et tumultueuse. L’interprétation live captivant les sens tandis que les images déclinées en patchwork illustrent les notes qui elles-mêmes renvoient aux jeudi, Bruxelles jouissait à son tour de cet immense privilège, après Istanbul, Paris, Londres ou encore San d’une soirée en seize neuvième. S’invitant dans les plus belles salles pour ces représentations hors-cadre, les Tindersticks découvrent ce soir le Palais des Beaux Arts, dans le cadre de la neuvième édition du Brussel Film ce lieu élégant et quelque peu daté, seyant parfaitement à la musique des Anglais, les spectateurs, peu habitués à ce type de cadre, savourent l’atmosphère théâtrale. Elle emplit le microcosme avant que les lumières ne s’effacent. Sous les applaudissements se découpent alors les huit silhouettes du groupe sur la toile blanche qui ce soir, leur servira de tremplin. Absorbée par les images de Nénette et Boni » et baignant dans les reflets aquatiques de cette scène miroitante de la piscine, doucement, la bande son prend possession de l’espace. Pour ne plus s’en défaire, jusqu’à la dernière note, suspendue quelque part dans l' sur la toile trains à destination de l'abandon, chevaux lancés à bride abattue, dans la virginité opaque de campagnes enneigées ou paysages d'Afrique à la terre rouge sang. Se succèdent, scènes chagrines ou sensuelles, tantôt bercées, tantôt malmenées ou encore transfigurées par la sublime musique de ces ombres se dessinant en contrebas de l'immense et tourments, personnages en perdition, amour, haine et sexe se côtoient ainsi dans une orgie fantasmagorique dont la bande son illustre avec brio chaque imperceptible mouvement. La flûte traverse hier, le mélodica s’appuie sur deux mains, et le violon scelle son que les dialogues se décalquent sur les nuances tissées au fur et mesure, le temps s'arrête, happé par cette ambiance plus de septante minutes plus tard, en guise de remerciements, le groupe offre deux titres en rappel, dont l'incontournable "Tiny Tears", le voile se lève sur ce concert événement qui situe un peu plus les Tindersticks dans la sphère de ces groupes précieux considérés comme indéfinissables et dont la trempe n'a d' ovation et saluts théâtraux clôturent cette bien belle soirée contrastant drastiquement avec la dernière fois que j'avais pu assister à un de leurs sets. C'était à Eindhoven, l'an passé et après une trentaine de minutes, le concert s'était achevé prématurément, Stuart Staples tournant les talons à un public irrespectueux et à la langue trop bien oui, les Tindersticks jouent une musique qui s’écoute, mais comme aujourd’hui, se regarde Bozar Simple Kind Of Man Le 8 février dernier, le sympathique William Fitzsimmons bluffait un Witloof Bar plein à craquer, en délivrant un concert acoustique de plus d’une heure, alors qu’il souffrait d’un mal de gorge. Un handicap qui n’avait en rien entaché son excellente prestation. Le chauve barbu avait alors promis de revenir faire un tour sur nos terres, lorsqu’il serait rétabli, à la sortie de son album, Gold In The Shadow ». Chose promise, chose due, Fitzsimmons présentait pour la seconde fois, sa dernière œuvre, sur les planches du Botanique, ce 21 donc effectivement en pleine forme que le bonhomme nous est revenu. Upgrade’ oblige vu le succès de son précédent passage, William Fitzsimmons se produisait cette fois sur la scène de l’Orangerie. Les Slow Runner, trio originaire de Caroline du Sud, assuraient deux fonctions celle de première partie et celle de backing band’ de leur compatriote. La salle est loin d’être comble. La faute aux exams. Mais l’ambiance est à la bonne humeur. Et, vu son sens de l’humour et de l’autodérision, le Pennsylvanien accroche un sourire sur le visage de son public, sans le moindre effort. Côté setlist, Fitzsimmons peut se permettre un peu plus de fantaisie que lors de son précédent passage, grâce à ses acolytes de Slow Runner. Wounded Head », If You Would Come Back Home », It’s Not True » et leurs nappes d’electronica passent haut la main le test du live’. L’Orangerie est littéralement envoûtée par le Ricain, qui a tout du bon pote. Qu’il soit devant 150 ou 500 personnes, le grand Will est toujours tranquille et interprète ses chansons de la même manière qu’il le ferait autour du feu en compagnie de 2 ou 3 amis proches. Toute la discographie du bonhomme y passe, d’ Until When We Are Ghost » à Gold In The Shadow ». Il effectue un véritable tour d’équilibriste en restant constamment perché sur la ligne fine entre tristesse et allégresse. Ses prestations scéniques lui permettent également d’exorciser son passé You Broke My Heart », Psychastenia » avec esprit et un humour imparable. Après 1h30 de concert, Fitzsimmons et son équipe se retrouvent face au public, au stand merchandising, décontractés, souriants, naturels, abordables. Que demander de plus ? Organisation Botanique Jeux de miroirs Le temps est au beau fixe et on entre en période de blocus. Il ne serait pas sérieux de se taper Gand, situé à plus de cent trente bornes de mon domicile. D’autant plus que le soleil aura disparu à l'heure où les Crystal Stilts envahiront la scène du Charlatan ; d’ailleurs, je n'ai plus rien à étudier depuis belle lurette. Alors au diable les kilomètres, Crystal Stilts, j’arrive...Les rues du centre ville sont animées et les terrasses sont peuplées de jeunes gens sympathiques. Chaque sourire traduit l’ambiance et l'atmosphère au sein de laquelle baigne cette ville, un climat qui contraste singulièrement avec d'autres métropoles où les individus hautains et déjà halés s'exhibent fièrement sur les devantures des cafés. Il est agréable de se retrouver ici. C'est la première fois que je pénètre dans cette salle, sise à l'arrière du café ; et je dois dire que le décor est parfait. Manifestement, la culture flamande sait s'habiller. Sirotant ma bière et contemplant la faune locale, je m'approche du podium et découvre la première duo sexy Too Tangled tire énormément parti de son image et abuse un peu des clichés du genre, pour au final délivrer un Rock & & Roll somme toute bien ficelé, mais au demeurant guère original. Le jeu de scène du ménage, s'il a le mérite d'être rôdé et divertissant, distrait néanmoins du principal. Les compositions du groupe, aussi bien interprétées soient-elles, restent tout de même assez passe-partout ; et s'il se dégage de ce concert une énergie positive, il n'en demeure pas moins que Too Tangled ne réinventera pas un concept qui des Kills aux Kills, a déjà fait le tour de la question. Sympathique, sans est passé vingt-deux heures quand les quatre silhouettes déglinguées de nos New-yorkais montent sur l'étroite estrade en escalier. A contrario du premier groupe, Crystal Stils se fout royalement de son image. Pantalons trop courts et coupes de cheveux improbables, leur look se profile entre nihilisme vestimentaire et nouvelle Mode, à mi-chemin entre Johnny Marr et Jean Peuplu. Car c'est dans la musique que le groupe fait la différence. Non seulement il est hors norme, mais il est surtout excellent. Entamant son set par le titre qui ouvre le dernier opus le hautement recommandable In Love With Oblivion », chroniqué ailleurs en ces pages, une intrigante ballade posée au pied d'un Sycamore Tree », le combo embraie par le débonnaire Through the floor ».Crystal Stilts revisite sa pop en la saupoudrant de psychédélisme spécifique. Et en l’espace d’une heure, le band va se fendre d’un concert généreux mais pourtant assez économe, dans son répertoire, brillamment exécuté. Un vieux synthé analogique qui ne paie plus de mine, peu de pédales d'effets et une batterie réduite à sa plus simple expression alimentent la solution sonore. Et pourtant le résultat est hautement plus probant que celui réservé par nombre de groupes noyant leurs faibles compos sous de multiples effets lourdingues, pour mal cacher leur manque d'inspiration ; car le génie de CS procède de leur capacité à composer des chansons évidentes et fichtrement bien balancées. De petites perles déposées dans un écrin sonore qui porte définitivement leur griffe. Crystal Stilts » l'éponyme, Silver Sun » ou l'imparable Shake the Shackles », sont interprétés avec ce détachement improbable, à mi-chemin entre attitude Baggy et Cool, portée à son premier rappel, à la demande du public, The SinKing » surprend une set list écrite à la hâte sur un carton de tarte NDR parfaite illustration d’une non-attitude désarmante. Et cerise sur le gâteau, le final est réservé à Half a Moon », une plage dont l'aura va scintiller au cœur des dernières réverbérations propagées par des amplis surchauffés. Pour une première apparition de Crystal Stilts sur le sol belge, le combo de Brooklyn a fait très fort. Pas de The Dazzled », cependant ; dommage, mais qu'importe!La salle se transforme alors en dance-floor et le DJ prend les commandes. Les jolies filles affluent de partout ; et votre serviteur s'esquive dans la nuit, un sourire béat suspendu à ses lèvres Democrazy Three Times A Lady Plutôt trois fois qu’une, Isabelle Marie Anne de Truchis de Varennes oui, rien que ça… alias Zazie effectuait en cette fin de mois de mai une inspection générale des salles bruxelloises de taille moyenne. Il faut dire que la demoiselle comptait pas moins de 49 titres à promouvoir, tous issus de son petit’ dernier, intitulé 7 », et découpé en autant d’Eps thématiques. Après un premier passage opéré au sein d’une AB bondée, ce sont les planches des Halles de Schaerbeek qui accueillaient la brune et ses musiciens pour un show, à l’image de la personnalité de la chanteuse, simple, amusant et chaleureux. Humain, tout de pitié pour les retardataires, Zazie démarre quasi pile à l’heure indiquée sur le ticket. La salle est encore occupée de se peupler, qu’elle achève déjà Des Rails », le deuxième morceau de la soirée. L’ambiance, entretenue par la bonne humeur de la chanteuse, est électrique. Entre deux morceaux, cette dernière adresse systématiquement la parole à ses fans, toujours avec humour. Pratiquant l’autodérision comme un art, la Française nous offre un One-Woman Show partagé entre morceaux de son dernier ouvrage, 7 », ainsi que certains de ses classiques comme Rodéo », Rue de la Paix », Sur toi » et Aux armes citoyennes ».Avant d’entamer un duo avec son guitariste, Philippe Paradis, Zazie déclenche l’hystérie auprès de ses fans les plus fervents en interprétant une version acoustique de Zen », repris évidemment en chœur par l’assemblée. Assis sur l’estrade, cette dernière et ses musiciens tournent le dos à un décor sans artifices. Une seule fantaisie un écran découpé en 4 bandelettes surplombant la scène. Le moment-phare du spectacle est atteint lors de l’interprétation du tube Je suis un homme », repris à gorge déployée par quelques surexcités dans l’assistance. Après un petit rappel accordé en bonne et due forme, la plus captivante des chanteuses de variété française exécute 3 petits tours » et puis s’en va, après s’être livrée à 100% durant près de deux heures. Lors d'un second et dernier rappel, elle s’attaque à son hymne anti-fachos, Tout le monde » durant lequel elle laissera le soin au public de fredonner le refrain. Après que la chanteuse et son équipe ait tiré leur révérence, le spectacle se clôture de manière originale. Sur les écrans défile une sorte de générique de fin présentant toute l’équipe, technique et autre. Cette même équipe que la brunette aura respectueusement remercié plus d’une fois au long du show. Le lendemain, c’est au Cirque Royal que Zazie bouclait sa tournée bruxelloise, avant d’écumer les festivals d’été. Et vu l’énergie dispensée, nul doute que la tournée ne s’arrêtera certainement pas en si bon revoir aux Francofolies de Spa le 23 juillet et au Tempo Festival de Tournai le 30 Live Nation
Regarder maintenant NoteGenresCrime & Thriller , Drame , Mystère & Thriller , Made in Europe Réalisateur Casting RésuméApres avoir été violée dans une impasse, Catherine se suicide. Gérard, son frère, jure de la venger. C'est le début d'une grande dérive qui va l'amener à rencontrer divers personnages dans les bouges d'un regarder La Lune dans le caniveau en streaming complet et légal ?Il est possible de louer "La Lune dans le caniveau" sur Apple iTunes en ligne et de télécharger sur Apple iTunes. Ca pourrait aussi vous intéresser Prochains films populaires Prochains films de Crime & Thriller
Sorti en salles pour la première fois le 9 avril 1986, "37°2 le matin" le film du réalisateur français Jean-Jacques Beineix avait révélé Béatrice Dalle mais aussi un tout jeune compositeur, Gabriel Yared. Devenu culte, ce film racontant une relation amoureuse destructrice passionne plus que jamais avec ce tourisme cinématographique sur les lieux du tournage. Betty et Zorg font l’amour, tendrement, passionnément. Ils s’aiment tout simplement. Voilà comment débute cette histoire, par une scène de sexe, une scène torride et intime. Le ton est donné… et la température aussi. "37°2 le matin" est le troisième film de Jean-Jacques Beineix après "Diva" et "La lune dans le caniveau". Inspirée du roman éponyme de Philippe Djian, cette histoire revient sur cet amour tout aussi vivant que mortel, brûlant et destructeur entre Zorg, l’homme à tout faire d’un lotissement de bungalows sur pilotis, et Betty, une jeune femme libre. Betty découvre quelques carnets noircis de notes appartenant à Zorg. Après les avoir lus, elle voit en son homme un auteur de génie. Elle le pousse à travailler et à se faire publier. Mais rien ne va comme elle l’entend. Et sa folie va prendre de plus en plus de place dans ce qu’elle juge être une petite vie étriquée… Magnifique ode à la liberté celle d’aimer surtout, "37°2 le matin" a surtout fait connaître au grand public une toute jeune actrice, Béatrice Dalle. Alors qu’on lui avait proposé Isabelle Adjani, Beineix refuse et désire une jeune inconnue pour que son histoire soit plus réelle, plus vraie, que les spectateurs s’identifient à elle. Quand il découvre Béatrice Dalle venue de la rue, il sait qu’il tient son héroïne. Avec le rôle de Betty, à 21 ans, Béatrice devient le nouveau sex-symbol français, la Bardot des années 80, et la représentante de cette génération un peu paumée, un peu larguée que les anciens veulent canaliser mais qui semble indomptable. Parce que c’est aussi ça que nous raconte ce film, le désarroi d’une jeunesse qu’on ne comprend pas, ses envies de réussir, de grandiose et de toujours plus, quitte à devenir fou. Comme Betty ! D’autres "petits jeunes" accompagnent Béatrice Dalle dans cette aventure. Il y a bien sur Jean-Hugues Anglade dont c’est le 4e film il sortait de "Subway" de Luc Besson et Gérard Darmon la scène de leur fou rire est curative. L’autre talent découvert au générique du film de Beineix reste le compositeur Gabriel Yared qui signe ici son premier grand succès et une bande-son à réécouter aujourd’hui avec bonheur. À sa sortie, le film est un succès. Il séduit pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il est beau ce couple. Beau et tellement contraire. Zorg est réservé et timide. Betty est exubérante et expressive. Il est résigné, elle est révoltée. Il dit oui à tout, elle refuse tout. Ensuite, il y a la réalisation de Beineix et les couleurs de ce film. Alors que la lumière dans "Diva" et "La lune dans le caniveau" était froide et criarde, ici, il y a de la douceur. Les couleurs sont chaleureuses et franches. Et puis, il y a encore le décor, ces fameux bungalows qui existent réellement et qu’on retrouve sur la plage de Gruissan dans l’Aude. Depuis la sortie du film, les fans s’y rendent comme en pèlerinage. À l’office du Tourisme local, on indique volontiers le chemin pour se rendre au chalet de Betty et Zorg, même si techniquement celui-ci a été brûlé pour les besoins de l’histoire et de la production. Chose amusante, 35 ans après, les Châtelains de Gruissan comme on les appelle profitent bien de cette notoriété en louant leur bungalow euros la semaine en haute saison et, en même temps, luttent pour que les lieux ne soient pas ravagés par un tourisme cinématographique ou non de masse. Ils veulent à tout prix que le coin garde son charme d’antan. Et rien n’est simple car de nombreux chalets ont été consolidés avec du béton. Au pilori les pilotis ! Pourtant en 1994, un arrêté municipal a interdit de rénover les rez-de-chaussée en dur. Mais certains propriétaires n’en font qu’à leur tête. Il faut dire qu’un chalet à Gruissan peut se vendre jusqu’à euros ! De quoi rendre Betty encore plus film "37°2 le matin" a reçu le César de la Meilleure affiche en 1987 Cargo FilmsDonc "37°2 le matin" a connu pas mal de succès mais avec peu de récompenses. Avec ses 9 nominations aux César en 1987 dont celles du Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur et Meilleure actrice, l’équipe de Beineix est reparti de la cérémonie avec le César de la Meilleure affiche. Oui, à l’époque, ça existait. On y voit, sur un fond bleu magnifique, alors qu’il fait 37°2 degrés le matin, Betty est songeuse. Et là vous repensez à l’une des répliques de Zorg…Betty, elle court après quelque chose qui existe pas. Elle est comme un animal blessé et elle retombe toujours un peu plus bas. Je crois que le monde est trop petit pour elle. Je crois que tous ses problèmes viennent de là… PARTAGERArticles recommandés pour vous
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