quelles politiques économiques dans le cadre européen dissertation
Quellespolitiques économiques dans le cadre européen ? Quelles sont les difficultés des États membres de l'Union économique et monétaire pour coordonner leurs politiques conjoncturelles ? Quels sont les avantages et les contraintes de la coordination des politiques conjoncturelles au sein de l'Union Economique et Monétaire (UEM) ?
Letaux directeur refi de la zone euro, fixé par la Banque centrale européenne, est de 0 % depuis le 10 mars 2016 (il est publié sur le site de la Banque centrale européenne) [6]. À partir du début de l'année 2010, avec le déclenchement de la crise de la dette publique grecque, puis de la crise irlandaise, la zone euro entre dans une période de turbulences.
Programmeofficiel du cycle terminal et le texte du BO spécial n°2 du 13 février 2020 définissant les épreuves de baccalauréat, donc celui de la dissertation. « Le libellé du sujet de la dissertation invite le candidat à . poser. et à . traiter, d'une . façon organisée. et . réfléchie, un . problème. exigeant un . effort d'analyse
Ilinsista sur l’intérêt d’un approfondissement des politiques économiques communes au sein de l’UE. Les politiques économiques regroupent l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en vue d’atteindre des objectifs économiques désignés, en mobilisant divers instruments règlementaires, monétaires ou budgétaires.
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Je Ne Rencontre Personne Sur Les Sites De Rencontre. Depuis les traités de Rome, en 1957, les pays de l'Union européenne ont mis en place des institutions décisionnelles triangle institutionnel, banque centrale. Elles cherchent à coordonner les politiques nationales des États membres à travers des politiques communes politiques sectorielles, de la concurrence, monétaire. Les États déterminent leur budget et leurs politiques nationales dans le cadre de ces traités. Les règles européennes normes, équilibre budgétaire, redistribution encadrent les politiques des États membres et soulèvent aujourd'hui des difficultés nouvelles de coordination et d'autonomie. ILa construction européenne L'Union européenne est une construction économique et politique progressive initiée en 1957. En 2020, elle regroupe 27 États membres. Elle repose sur des institutions qui permettent des politiques communes. Dans le domaine économique, la construction européenne met en place le marché unique et la zone euro. ALes étapes de la construction européenne La construction européenne est née d'un projet de paix entre les pays européens. Elle s'élabore progressivement à travers de grands traités Rome, Maastricht, Lisbonne. Elle s'est élargie des 6 pays fondateurs aux 27 États membres d'aujourd' pères fondateurs de l'Europe unie comme Jean Monnet, Alcide De Gasperi ou Konrad Adenauer élaborent un projet de paix dans le contexte de l'après Seconde Guerre mondiale. Il pose les bases d'une union économique puis politique entre les pays construction européenne a été progressive. Elle repose sur la création d'un marché unique et d'une zone euro Communauté économique du charbon et de l'acier CECA en 1951, Communauté économique européenne CEE en 1957, Union économique et monétaire UEM en 1992 ; l'élargissement depuis les 6 membres fondateurs jusqu'aux 27 membres actuels ; des grands traités Rome en 1957, Maastricht en 1992, Lisbonne en 2007, qui ont permis de mettre en place des institutions politiques et des politiques économiques communes. Les étapes de la construction européenne BLes institutions et les modalités de décision au sein de l'Union européenne Les institutions européennes Conseil européen, Conseil de l'Union européenne, Parlement européen, Commission européenne sont mises en place progressivement par les principaux traités. Elles reposent sur le principe électoral et de codécision et permettent la mise en place de politiques économiques communes. 1Le Conseil européen et le triangle institutionnel Le Conseil européen et le triangle institutionnel » Conseil de l'Union européenne, Parlement européen et Commission européenne élaborent les politiques économiques sectorielles Conseil européen réunit les chefs d'État ou de gouvernement et le président de la Commission européenne. Réuni quatre fois par an, il fixe les grandes orientations économiques de l'Union européenne et les politiques sectorielles à mener énergétiques, agricoles, industrielles.Le Conseil de l'Union européenne ou Conseil des ministres représente les États membres et réunit les ministres des différents gouvernements par domaine d'activité. Il partage le pouvoir législatif avec le Parlement Parlement européen est composé de 705 députés européens, élus au suffrage universel direct tous les 5 ans. Il vote les directives européennes proposées par la Commission européenne et supervise le budget nécessaire à leur Commission européenne est l'organe exécutif de l'Union européenne. Elle est composée de 27 commissaires européens dont une présidente et un haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Cette commission représente et promeut l'intérêt général de l'Union européenne au niveau mondial. Elle propose de nouvelles législations au Parlement européen et au Conseil de l'Union européenne. Elle veille au respect de la législation de l'Union européenne par les États membres. Il ne faut pas confondre le Conseil européen, qui réunit les présidents des États membres et décide des grandes orientations, et le Conseil de l'Union européenne, qui partage le pouvoir législatif avec le Parlement européen. D'autres institutions complètent le dispositif institutionnel la Cour de justice européenne qui règle les différends juridiques entre les États membres ; la Cour des comptes qui contrôle la gestion financière de l'Union européenne ; la Banque centrale européenne BCE, chargée de superviser la politique monétaire de la zone. 2Les modalités d'adoption des politiques de l'Union européenne L'adoption des politiques économiques de l'Union européenne résulte des décisions votées au sein des institutions européennes. Celles-ci reposent à la fois sur le principe électoral vote à la majorité simple ou à la majorité qualifiée et sur le principe de codécision Conseil et Parlement. Le rôle des groupes d'intérêt lobbies est également important et fait l'objet d'une réglementation. Les politiques mises en place par l'Union européenne et le budget permettant de les appliquer sont proposés par la Commission au Parlement qui les amende vote à la majorité absolue. Il les transmet au Conseil de l'Union européenne qui les vote à son tour à la majorité simple ou qualifiée selon les textes. Depuis le traité de Lisbonne, à l'exception de procédure spéciale politique étrangère de l'Union européenne, accords bilatéraux, le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen sont sur un pied d'égalité. En effet, un refus du Parlement ou du Conseil peut stopper la procédure selon le principe de codécision. Dans de nombreux domaines, le Conseil de l'Union européenne vote à la majorité qualifiée. Pour être adoptée, une mesure doit obtenir les voix de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'Union européenne. Chaque État a un pourcentage de voix proportionnel à son poids démographique par exemple, la France représente 14,98 % des voix. Principe de codécision Le principe de codécision rend nécessaire l'accord du Conseil de l'Union européenne et du parlement pour adopter un texte législatif institutions européennes, notamment le Parlement, sont également soumises à l'action des groupes d'intérêt les lobbies. Ces groupes d'acteurs cherchent à influencer les décisions politiques et institutionnelles à leur avantage ou celui de leurs clients. Leur action est réglementée. Plus de 11 000 organisations sont déclarées légalement comme représentantes d'intérêts » auprès des institutions 2020, Google emploie près de 15 lobbyistes pour défendre ou représenter ses intérêts dans les discussions européennes. CLe marché unique et la zone euro Dans le domaine économique, les deux grandes réalisations de la construction européenne sont la mise en place du marché unique et l'instauration d'une zone euro avec une monnaie unique et un marché des capitaux libre. 1Le marché unique Le marché unique européen est mis en place en 1992. Il instaure la libre circulation des biens, des marchandises et des êtres humains au sein des pays membres de l'Union européenne. Il a pour but de favoriser la croissance et l'efficacité marché unique européen est issu d'une construction progressive en 1951, la CECA, mise en place entre les 6 pays membres crée un marché commun de l'acier et du charbon ; en 1957, la CEE établit des règles douanières communes le Tarif extérieur commun ; en 1992, le marché unique européen permet la libre circulation des marchandises, des capitaux et des êtres humains à l'intérieur de l'Union européenne. La libéralisation des échanges suppression des droits de douane intérieurs et tarif extérieur commun doit inciter les économies nationales à se spécialiser en fonction de leur avantage comparatif ; permettre une meilleure allocation des facteurs de production vers les secteurs les plus productifs au sein de l'Union européenne. L'accroissement de la taille des marchés doit permettre des économies d'échelle réduction des coûts de production ; accroître les débouchés des entreprises augmentation de la production. La libre concurrence entre les entreprises, liée à la libéralisation des échanges, doit faire baisser les prix des biens et services ; créer des gains pour les consommateurs en augmentant la diversité des produits. Le marché européen constitue aujourd'hui un espace économique considérable plus de 500 millions de personnes et 2e PIB mondial à l'échelle de l'Union européenne. Il joue un rôle-clé dans la structure des échanges des principaux pays membres dont l'interdépendance s'est en 2018 les échanges intra-zone représentaient 39 % du PIB de l'Union européenne. La France, l'Allemagne ou l'Italie sont les premiers partenaires à l'importation comme à l'exportation. 2La zone euro et le marché des capitaux libre En 1992, les pays membres adoptent le principe d'une Union économique et monétaire UEM. Elle vise à compléter le marché unique par l'adoption d'une monnaie commune l'euro, en 2002, et l'instauration d'un marché des capitaux libre. L'adoption de la libre circulation des marchandises rendait nécessaire à la fois une monnaie unique et un marché des capitaux commun pour assurer les échanges et les investissements dans l'Union européenne. Le marché des capitaux est alors ouvert les banques peuvent intervenir dans l'ensemble des pays de l'UEM et un marché interbancaire européen se le même temps, l'UEM définit des critères de convergence qui permettent aux États d'adopter l'euro déficit inférieur à 3 % du PIB ; dette publique inférieure à 60 % du PIB ; inflation faible et monnaie stable. En 2002, l'euro est officiellement adopté par 12 États. Les pièces et des billets sont mis en circulation. Les billets sont imprimés et mis en circulation par la Banque centrale européenne BCE ; les pièces restent fabriquées par les trésors publics des États. En 2020, la zone euro comprend 19 pays. La Banque centrale européenne est chargée de superviser la politique monétaire de la zone. Elle assure sa stabilité en jouant le rôle de prêteur en dernier ressort ; en encadrant la création monétaire des banques commerciales par son taux directeur. IILes politiques européennes et leur rôle sur l'économie Les politiques européennes sont établies selon un partage de compétences entre l'Union européenne et les États membres. La politique de la concurrence a pour objectif d'assurer une meilleure efficacité économique mais se heurte à certaines limites. La politique budgétaire finance les politiques sectorielles et contribue à celles partagées avec les États membres. Elle a pour but de favoriser la croissance. La politique monétaire est menée par la BCE de manière indépendante des États. Elle a pour objectif de stabiliser le marché monétaire et l'économie. ALe partage des compétences Au sein de l'Union européenne, la gouvernance se fait à plusieurs niveaux. Les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre c'est le principe de subsidiarité. Un partage des compétences est défini entre l'Union européenne et les États. Le droit européen est constitué de directives qui incitent et de règlements qui imposent.Le traité de Maastricht 1992 définit les politiques communes ; met en place une gouvernance multi-niveaux ; organise le partage des compétences entre les institutions européennes et les États. Selon le principe de subsidiarité, les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre. Certaines compétences relèvent exclusivement de l'Union européenne, d'autres sont partagées, d'autres demeurent l'apanage des États. La politique étrangère de sécurité commune exige une coordination de tous les États. Le partage des compétences définit les compétences exclusives de l'Union européenne l'union douanière, la politique commerciale et extérieure commune, la politique monétaire ; les compétences partagées entre l'Union européenne et les États politiques sociales, d'aménagement du territoire, de transport, sur l'agriculture et la pêche ; les compétences exclusives des États politiques d'éducation, de fiscalité, de sécurité intérieure, de culture, coordination des politiques économiques et de l'emploi. L'Union européenne élabore le droit européen qui s'impose à tous les pays membres. Il comprend les directives incitations, dont l'objectif est souvent une harmonisation ; les règlements actes juridiques qui s'imposent aux États membres. L'harmonisation des diplômes européens à travers le cycle LMD licence-master-doctorat correspond à une directive européenne sur l'éducation. BLa politique de la libre concurrence La politique de libre concurrence est établie par la Commission européenne. Elle constitue l'un des éléments fondamentaux de la construction européenne. Ses orientations s'imposent à tous les États membres. Son objectif est d'assurer un bon fonctionnement du marché et une plus grande efficacité économique. Elle s'applique à deux niveaux les entreprises et les États. Elle se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l'emploi. 1Les objectifs de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence doit permettre des gains de productivité et des gains pour les consommateurs. des gains de productivité pour être compétitives, les entreprises doivent innover, améliorer leurs coûts de production ou la qualité et la diversité des produits ; des gains pour les consommateurs la plus grande compétitivité des entreprises doit améliorer la qualité ou la diversité des productions et diminuer leur prix. 2Les modalités de la politique de la libre concurrence La politique de la concurrence européenne comporte deux volets l'un s'applique aux entreprises, l'autre aux États. Au niveau européen, la Commission veille à ce que les règles de libre concurrence soient bien premier volet de la politique de la libre concurrence s'applique aux entreprises la Commission européenne interdit les ententes entre entreprises sur les prix ou les quantités. Elle contrôle les concentrations d'entreprises sur un marché afin d'éviter une situation qui pourrait mener à un abus de position dominante et à des monopoles. Pour cela, elle sanctionne les accords illicites et les abus de position dominante par des amendes. En 2016, l'Union européenne a condamné plusieurs groupes industriels fabriquant des camions le cartel des camions à une amende de 2,9 milliards d'euros pour entente illégale sur les prix de second volet de cette politique s'applique aux États la Commission contrôle ou interdit les aides ou subventions versées aux entreprises. Par ailleurs, l'Union européenne incite les États à ouvrir à la concurrence leurs services publics afin d'étendre la concurrence sur les marchés pays membres ont engagé une politique de privatisation des secteurs de l'énergie GDF-Suez devenu Engie en France et des transports pour répondre aux directives de la concurrence est l'organisme qui veille, dans chaque pays, au respect des principes de la libre concurrence sur le marché. Au niveau européen, c'est la Commission qui veille à l'application directe des règles européennes de concurrence. Ces règles sont définies dans les articles 101 et 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne TFUE, en collaboration avec les autorités nationales. 3Les limites de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence de l'Union européenne se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l' politique de la libre concurrence peut favoriser les inégalités de dotation, de compétitivité entre les pays ou certains secteurs. Cela a pour effet d'accroître les difficultés de certains pays et de diminuer la croissance économique globale de la politique de la libre concurrence peut également avoir des conséquences négatives sur l'emploi européen en engendrant des délocalisations ou du dumping social. L'ouverture à la concurrence du secteur du lait en France a mis en difficulté cette agro-industrie-clé pour les exploitants agricoles des régions de Normandie et de Bretagne. CLa politique budgétaire et monétaire de l'Union européenne Le budget de l'Union européenne lui permet de financer ses politiques sectorielles et de contribuer à celles partagées avec les États membres. L'objectif est de favoriser la croissance et le développement territorial. Le budget est voté par le Parlement. La politique monétaire est menée par la Banque centrale européenne, indépendamment des États. Elle intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. 1La politique budgétaire L'Union européenne dispose d'un budget qui lui permet de financer les politiques sectorielles de ses domaines d'intervention et de contribuer à celles partagées avec les États membres. Les sources de ce budget sont existe une dizaine de domaines de politiques sectorielles européennes. Elles concernent principalement la cohésion économique des différents territoires européens ; la construction de la Politique agricole commune PAC ; la recherche et l'innovation ; les politiques éducatives et de formation ; la protection de l'environnement ; les réseaux de transports. La PAC Politique agricole commune est l'une des grandes politiques européennes. Elle a permis d'instaurer des aides aux agriculteurs et des rachats de production pour soutenir la concurrence politiques menées par l'Union européenne jouent un rôle-clé dans le développement territorial et la croissance économique des pays membres en contribuant à l'activité économique conjoncturelle emploi, production, subventions.Le réseau transeuropéen de transport RTE-T, mis en place à travers la politique européenne de financement des infrastructures, a subventionné de nombreuses autoroutes en Espagne ou en Italie du Sud. Cela a permis de créer de l'emploi et induisant un accroissement du commerce. Pour mettre en place ces politiques, l'Union européenne dispose d'un budget qui est constitué par les contributions relatives de chaque État membre. Ce budget est voté et contrôlé par le Parlement par périodes de 6 ans. Pour la période 2014-2020, il atteint environ 908 milliards d'euros soit environ 1 % du PIB global des États principales sources du budget sont La contribution forfaitaire des États membres elle est fixée à 0,73 % du revenu national brut des pays et représente environ 65 % des ressources de l'Union européenne. Le reversement d'une partie de la TVA prélevée par les États membres de l'Union européenne est fixé à 0,3 % de celle-ci. Les droits de douane perçus notamment aux frontières extérieures de l'Union européenne. Certaines taxes et certains droits sur les produits subventionnés par la PAC, par exemple. 2La politique monétaire La politique monétaire de la zone euro est menée par la Banque centrale européenne BCE. La BCE intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. Elle supervise et contrôle les grandes banques mise en place de la monnaie unique a rendu impossibles les politiques monétaires au niveau national. Les États européens de la zone euro ont abandonné leur souveraineté monétaire au profit de la BCE car c'est elle qui maîtrise l'offre de monnaie la production des euros.La BCE fixe le taux d'intérêt directeur celui-ci permet aux banques commerciales de se refinancer et sert en théorie d'indicateur pour les taux d'intérêt pratiqués par les banques. Ainsi, lorsque la BCE l'augmente, les crédits bancaires sont plus chers et l'offre de monnaie se rétracte, l'inflation diminue. Lorsque la BCE le diminue, les crédits bancaires sont moins chers, l'offre de monnaie et l'inflation BCE influence les taux de change de l'euro face aux autres monnaies, en produisant plus de monnaie ou en modifiant ses taux directeurs. Cela peut accroître la compétitivité des exportations ou au contraire des importations. Lorsque l'euro se déprécie, le taux de change diminue. Face au dollar, les exportations européennes sont plus compétitives aux États-Unis, les importations américaines plus chères. Inversement, lorsque l'euro s'apprécie, le taux de change augmente, les exportations européennes sont moins compétitives aux achetant les dettes des États ou des banques quantitative easing, la BCE peut permettre aux États de relancer leur investissement et aux banques de relancer leur 2011 est survenue la crise des dettes souveraines la charge de la dette des États a suscité l'inquiétude des banques qui avaient prêté. Mario Draghi, alors président de la BCE, a lancé des rachats massifs d'obligations gouvernementales afin d'apporter des liquidités sur ce marché pour éviter une situation d'illiquidité ailleurs, la BCE supervise et contrôle les grandes banques européennes qui doivent avoir une partie de leur réserve en dépôts sur leurs comptes à la BCE. La BCE joue donc un rôle de prêteur en dernier ressort lors des crises financières. IIILes contraintes budgétaires et les difficultés de coordination En intégrant l'Union européenne, les États membres acceptent de se soumettre aux règles qui la gouvernent, et notamment d'adapter leurs politiques publiques aux orientations européennes. Les contraintes budgétaires imposées par le Pacte de stabilité et de croissance PSC limitent les dépenses et les investissements des États. Il existe des problèmes de coordination et des chocs asymétriques qui contribuent à limiter le rôle de zone monétaire optimale de la zone euro. AL'encadrement budgétaire des pays membres et ses conséquences L'adoption de la monnaie unique s'est accompagnée de mesures encadrant la liberté budgétaire des États le Pacte de stabilité et de croissance PSC. Ces mesures influencent la politique conjoncturelle des États. La politique budgétaire est du ressort de chaque pays membre mais elle est contrainte par les traités européens, avec la mise en place du Pacte de stabilité et de croissance. Son objectif est de favoriser la croissance économique par le libre marché et de mettre fin aux crises de surendettement des dettes souveraines. Cependant, il réduit la capacité de relance économique et d'investissement des États les plus faibles déficit doit être limité à 3 % du PIB. Le blocage du déficit budgétaire lorsque les dépenses d'une année sont supérieures aux revenus entraîne une réduction des capacités de l'État à fournir des services publics. En effet, les dépenses sont croissantes de façon structurelle augmentation de la population et donc du coût des services publics alors que les revenus de l'État ont tendance à diminuer avec les politiques européennes les privatisations, la concurrence internationale, l'abandon des taxes et des douanes.La dette doit être limitée à 60 % du PIB. Les États ne peuvent emprunter sur les marchés des capitaux qu'en respectant cette limite. Dans le cas où elle serait atteinte, ils ne peuvent plus financer de futurs doit être maintenue à un faible niveau. Cela contraint à la fois les prix et les salaires et provoque une faible critères du PSC sont donc contraignants pour les politiques conjoncturelles des États membres qui doivent limiter leurs dépenses et donc leurs investissements à la base de leurs politiques économiques nationales. En 2011, l'économie grecque connaît une crise importante, le chômage est fort et la croissance faible. La dette de la Grèce atteint 135 % du PIB et son déficit atteint 13 % du PIB. Le PSC empêchant toute autre solution emprunt, politique de relance, l'État grec est contraint par les institutions européennes à réduire ses dépenses sociales éducation, santé de façon catastrophique. BLes défauts de coordination et les chocs asymétriques Les caractéristiques propres de l'intégration européenne conduisent à des problèmes de coordination et d'asymétrie de choc qui contribuent à limiter son rôle de zone monétaire optimale. Des économistes réfléchissent à des caractéristiques de l'intégration européenne mettent en lumière des problèmes de coordination. Les directives européennes imposent une harmonisation des modes de production et d'échange et une libre concurrence. Cela favorise la compétition à l'intérieur de l'espace européen. Dans le même temps, il n'existe pas de politique fiscale commune sur le travail et le capital. La faible mobilité des facteurs entraîne donc des phénomènes de dumping fiscal et social qui peuvent amplifier le chômage et les crises dans les régions les moins compétitives. L'intégration européenne engendre d'importants flux de travailleurs quittant leur région en crise, comme les espaces agricoles de Pologne ou de Roumanie, touchés par la concurrence de l'agro-industrie plus, les structures économiques sont différentes entre les pays économie agricole ou industrielle, importatrice ou exportatrice. Ces différences rendent chaque politique commune complexe car elle peut favoriser un pays par rapport à un autre. C'est ce que l'on appelle des chocs asymétriques. C'est le cas par exemple de la politique monétaire qui est nécessairement commune à tous les pays de la zone mais dont les conséquences sont différentes selon les France importe beaucoup. Elle nécessiterait donc d'un euro fort par rapport au dollar alors que l'Allemagne, au contraire, exporte beaucoup et nécessiterait en théorie une politique monétaire à ces difficultés, de nombreux économistes comme Robert Mundell mettent en avant la nécessité de transformation des institutions européennes pour permettre à l'Union européenne de fonctionner comme une zone monétaire optimale. Ils réfléchissent à des mécanismes de différenciation entre des groupes de pays. Ils envisagent également un renforcement des dispositifs de redistribution comme le Fonds social européen FSE. Son rôle est de réduire les inégalités entre régions par transfert fiscal subventions des pays riches vers les moins riches. Cependant, ces mécanismes nécessiteraient une hausse du budget européen et un nouvel équilibre de pouvoir au sein de l'Union européenne. Zone monétaire optimale ZMO Une zone monétaire optimale ZMO est une région géographique dans laquelle il serait bénéfique d'établir une monnaie unique lorsque certains critères sont réunis fiscalité commune, circulation des facteurs de production.
image/svg+xml Quels sont les sources et les défisde la croissance économique ? Sciences économiques Quels sont les fondements du commerce internationalet de l’internationalisation de la production ? Comment lutter contre le chômage ? Comment expliquer les crises financièreset réguler le système financier ? Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Comment est structurée la société française actuelle ? Sociologie et sciences politiques Quelle est l’action de l’école sur les destins individuelset sur l’évolution de la société ? Quelles mutations du travail et de l’emploi ? Quels sont les caractéristiques contemporaineset les facteurs de la mobilité sociale ? Comment expliquer l’engagement politiquedans les sociétés démocratiques ? Regards croisés Quelle action publique pour l’environnement ? 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Les nombreux acteurs concernés Les principaux instruments de l’État Comprendre le marché des quotas d’émission image/svg+xml Sciences économiques Exercices Lire et analyser un documentexprimé en indices simples Comment lutter contre le chômage ? Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Les théories du commerce international Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Le commerce internationalentre des pays comparables Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Les effets positifs et négatifsdu commerce international image/svg+xml Sciences économiques Exercices Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Comment expliquer le chômage ? Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Chômage, emploi et sous-emploi comment les mesurer ? Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Comment lutter contre le chômage ? Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? Les politiques de l’emploi Sciences économiques Exercices Le krach de Wall Street de 1929 Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? La crise financière de 2008 la crise dite des subprimes » Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? Comment lutter contre le chômage ? Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Les principaux canaux de transmissiond’une crise financière à l’économie réelle Sciences économiques Exercices La politique européenne de la concurrence Les politiques conjoncturelles au sein de l’UE des politiques contraintes Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? Comment lutter contre le chômage ? Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Les effets de l’intégration européennesur la croissance économique La politique budgétaire et la politique monétaire Défaut de coordination et chocs asymétriques Sociologie et sciences politiques Exercices Quelle est l’action de l’école sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ? Quelles mutations du travail et de l’emploi ? Comment est structurée la société française actuelle ? Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Les facteurs de structurationet de hiérarchisation de l’espace social Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? Les classes sociales », un concept pertinentpour rendre compte de la société française ? Évolutions de la structure socioprofessionnelleen France depuis la seconde moitié du XX siècle e Le déclin du sentiment d’appartenanceà une classe sociale Sociologie et sciences politiques Exercices Quelles mutations du travail et de l’emploi ? Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Les transformations de l’écoledans les sociétés démocratiques Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? Les facteurs expliquant les inégalitésde réussite scolaire Comment est structurée la société française actuelle ? Quelle est l’action de l’école sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ? image/svg+xml Sociologie et sciences politiques Exercices Quelles mutations du travail et de l’emploi ? Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Mobilité observée, taux de mobilitéet mobilité structurelle Comment est structurée la société française actuelle ? 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Le modèle taylorien une double division du travail Une remise en cause de l’emploicomme source d’intégration sociale Les conséquences du numériquesur le travail contemporain
DissertationLa coordination des politiques conjoncturelles dans l'UEM 4 heures20 pointsIntérêt du sujet • Ce sujet sur les difficultés de coordination des politiques économiques au sein de l'Union économique et monétaire UEM permet d'expliquer les principales caractéristiques de cette union et de mettre en évidence ses limites. Quelles sont les difficultés des États membres de l'Union économique et monétaire à coordonner leurs politiques conjoncturelles ?Document 1Indicateurs pour sept pays de la zone euroSource d'après Eurostat et En %. 2. En % du 2Le Pacte de stabilité et de croissanceLe Pacte de stabilité et de croissance PSC a été adopté au Conseil européen d'Amsterdam en juin 1997. […] Le PSC comporte deux types de dispositions – La surveillance multilatérale, disposition préventive les États de la zone euro présentent leurs objectifs budgétaires à moyen terme dans un programme de stabilité actualisé chaque année. Un système d'alerte rapide permet au Conseil ECOFIN, réunissant les ministres de l'Économie et des Finances de l'Union, d'adresser une recommandation à un État en cas de dérapage budgétaire.– La procédure des déficits excessifs, disposition dissuasive. Elle est enclenchée dès qu'un État dépasse le critère de déficit public fixé à 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. Le Conseil ECOFIN adresse alors des recommandations pour que l'État mette fin à cette situation. Si tel n'est pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions dépôt auprès de la Banque centrale européenne qui peut devenir une amende de 0,2 à 0,5 % du PIB de l'État en question si le déficit excessif n'est pas 3Évolution des indices des prix à la consommation harmonisés dans la zone euro et dans cinq pays de l'UEM en 20171 en %Source Évolution de l'indice de décembre 2017 par rapport à l'indice de décembre 4Taux de chômage dans cinq pays de la zone euro en %Source d'après Eurostat, 2015. Les clés du sujetAnalyser la consigne et dégager une problématiqueProblématique. La création d'une union économique et monétaire UEM avec l'adoption de la monnaie unique en zone euro a modifié les règles définissant les politiques conjoncturelles des pays de cette zone la politique monétaire est centralisée alors que chaque pays dispose de son autonomie budgétaire. Il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertées au niveau budgétaire. Or, cette coordination est difficile à mettre en place. Pourquoi ?Exploiter les documentsDocument 1. Ce tableau statistique porte sur les indicateurs économiques de sept pays de l'UEM en 2018 ou 2017. Il met en évidence les différences de situation économique entre ces pays, notamment en ce qui concerne la croissance 2. Ce texte rappelle les contraintes imposées par le Pacte de stabilité et de croissance PSC s'exerçant sur les politiques budgétaires nationales et les éventuelles sanctions pour les pays qui ne les respectent 3. Ce tableau statistique permet de comparer les taux d'inflation de cinq pays membres de l'UEM. Les différences observées compliquent la définition d'une politique monétaire unique, s'appliquant efficacement à l'ensemble de ces 4. Ce graphique montre les écarts importants de taux de chômage entre cinq pays de l'UEM, écarts qui rendent difficile la coordination des politiques le planLes titres de parties ne doivent pas figurer sur votre La crise économique démarrée en 2008 a révélé des problèmes de coordination des politiques conjoncturelles entre les 19 pays membres de l'Union économique et monétaire UEM.[présentation du sujet et problématique] Dernière étape de l'intégration économique européenne réalisée en 1992, l'UEM repose sur l'union économique à laquelle s'ajoute une monnaie unique. Sa création a modifié les règles des politiques conjoncturelles de ses pays membres, c'est-à-dire les décisions des pouvoirs publics visant à agir sur les grands équilibres économiques à court terme. La politique monétaire est centralisée alors que chaque pays dispose de son autonomie budgétaire, il faut donc coordonner ces politiques par des actions concertées au niveau budgétaire. Or, cette coordination est difficile à mettre en place. Pourquoi ?à noterL'articulation des deux instruments de la politique conjoncturelle monnaie et budget est appelée policy mix.[annonce du plan] Nous montrerons pourquoi la coordination des politiques conjoncturelles est indispensable depuis la création de la monnaie unique, avant d'expliquer les difficultés de La nécessaire coordination des politiques budgétaires dans le cadre d'une politique monétaire unique Le secret de fabricationPour comprendre les difficultés de coordination des politiques au sein de l'UEM, il faut commencer par analyser les caractéristiques des politiques conjoncturelles de ses États Une politique monétaire unique…Depuis le 1er janvier 1999, les pays ayant adhéré à la zone euro sont soumis à une politique monétaire commune menée par la Banque centrale européenne BCE, indépendante du pouvoir politique. D'après ses statuts, la BCE a pour objectif principal et quasi unique la stabilité des prix, qui se traduit par un taux d'inflation avoisinant les 2 %. Pour atteindre cet objectif, la BCE agit sur les taux d'intérêt auxquels les banques se refinancent auprès d'elle. Ces taux d'intérêt s'appliquent à tous les pays de la zone euro, quelle que soit leur situation politique monétaire commune peut avoir des effets différents sur la croissance économique des pays membres de l'UEM. Ainsi, si le taux d'inflation moyen devient trop élevé, la BCE augmente ses taux d'intérêt, ce qui a pour effet de freiner la croissance économique. Or, les écarts d'inflation peuvent être importants entre les pays, comme c'était le cas en 2017 document 3. Afin d'éviter les effets pervers d'une politique monétaire trop restrictive, les pays membres de l'UEM, qui ont conservé l'autonomie de l'instrument budgétaire, n'ont pas d'autre solution que de mettre en œuvre une politique budgétaire … nécessite la coordination des politiques budgétairesTous les pays membres de l'UEM ne répondent pas de la même manière à un choc économique. Ainsi, un pays qui connaît un ralentissement de sa croissance peut y faire face en augmentant ses dépenses publiques. Cependant, cette hausse a un effet inflationniste sur l'ensemble de la zone euro, ce qui appelle une réaction de la BCE elle augmente ses taux d'intérêt, ce qui a pour conséquence d'empêcher la reprise de l'activité dans le pays concerné par la récession. Cet exemple nous montre pourquoi la politique monétaire commune nécessite des politiques budgétaires coordonnées. C'est le but du Pacte de stabilité et de croissance PSC, qui encadre les politiques budgétaires des pays membres de l' PSC est le résultat de la volonté des pays membres de conserver leur autonomie budgétaire au moment de l'adoption de la monnaie unique. D'après ce pacte, les pays de la zone euro ne doivent pas avoir un déficit budgétaire de plus de 3 % du produit intérieur brut PIB ni un taux d'endettement dépassant les 60 % du PIB. Si un pays franchit ces limites, la Commission européenne peut entamer une procédure de déficit excessif qui peut conduire à des pénalités pour ce pays document 2.II. Les difficultés de la coordination des politiques budgétaires1. Des situations économiques divergentesDix ans après la crise financière de 2008, les situations économiques divergent entre les pays de l'UEM. Ainsi, la croissance économique en 2018 est de 8,2 % en Irlande, mais elle n'est que de 0,8 % en Italie document 1. Le taux d'inflation en 2017 n'est que de 0,5 % en Irlande tandis qu'il est de 3,8 % en Lituanie document 3. Le chômage a augmenté de près de 15 points en Grèce et en Espagne entre 2008 début de la crise et 2015 alors qu'il a baissé en Allemagne document 4.La crise de 2008 a constitué un choc asymétrique dans le sens où elle n'a pas touché de la même manière tous les pays de l'UEM. Pour éviter une récession importante, certains ont été obligés d'augmenter fortement leurs dépenses publiques dans un premier temps. Mais le PSC les a ensuite contraint à réduire ces dépenses afin de limiter un taux d'endettement déjà trop élevé. Cependant, certains États, comme la Grèce, ont encore une dette publique très élevée 181,1 % du PIB en 2018 malgré un excédent public cette même année document 1.mot cléOn parle d'excédent public lorsque les recettes de l'État sont supérieures à ses Une insuffisante solidarité entre les pays de l'UEMLors de la crise financière de 2008, tous les pays de l'UEM n'ont pas été touchés de la même manière. Ceux qui connaissaient le plus de difficultés n'ont pas bénéficié de la solidarité européenne, notamment financière, comme l'illustre la façon dont a été traitée la crise de la dette grecque. Les pays de la zone euro ont imposé au gouvernement grec des politiques accentuant la récession, synonyme de chômage et de pauvreté. Cependant, la création d'un fonds de solidarité financière Mécanisme européen de stabilité, MES, entré en vigueur en 2012, constitue une avancée dans la solidarité, même si ses moyens restent encore mener une politique conjoncturelle cohérente, la politique monétaire unique pourrait être accompagnée d'un budget européen suffisamment conséquent pour pouvoir relancer les dépenses des pays dont l'activité est trop faible pour atteindre le plein-emploi. Aujourd'hui, le budget européen représente à peine 1 % du PIB européen, ce qui est nettement insuffisant pour mettre en action la solidarité entre les pays de la zone La création de l'UEM a profondément modifié les conditions de mise en œuvre des politiques conjoncturelles pour les pays membres. La politique monétaire menée par la BCE devient commune, mais les États conservent l'autonomie de leur politique budgétaire. Cependant, ces politiques budgétaires sont soumises à des contraintes définies par le PSC. L'existence d'une zone monétaire commune rend en effet nécessaire une plus grande convergence des politiques économiques. Malgré les règles du PSC, les divergences entre les économies de la zone euro restent importantes. Face aux crises financières, la solidarité entre pays de l'UEM n'est pas suffisante. [ouverture] Aujourd'hui, se pose la question de savoir si les pays de la zone euro sont prêts à réformer les institutions de l'Union économique et monétaire pour résister à une nouvelle crise, comme celle liée à la Covid-19.
Suivre la spé SES en 1re et poursuivre en terminale, cap vers le post-bac Une régularité et une assiduité dans les apprentissages Une bonne méthodologie de travail +3,9 points* en moyenne dans la matière suivie Choisir la spécialité SES c’est approfondir ses connaissances de seconde dans 3 disciplines En sciences économiques En sociologie En sciences politiques Suivre la spécialité SES, c’est également se donner les moyens d’accéder à des études supérieures diverses classes prépas, université, écoles de commerce ou de journalisme, Sciences Po…. Chaque soutien, chaque accompagnement en SES est personnalisé en fonction du niveau et du besoin de chaque élève. *Progression moyenne constatée chez les élèves Acadomia suivis en 2021/2022 Étude Consumer Lab. Nos conseillers pédagogiques sont à votre écoute Besoin d’un accompagnement pour la spécialité SES ? Contactez-nous Tout sur la spécialité Sciences Economiques et Sociales SES Le programme Les débouchés L’épreuve Au programme, les sciences pour appréhender la société et son fonctionnement En première, le programme de SES est composé de 12 chapitres, répartis en 3 domaines I. Sciences économiques 1. Le fonctionnement d’un marché concurrentiel 2. Le fonctionnement des marchés imparfaitement concurrentiels 3. Les principales défaillances du marché 4. Le financement des agents économiques 5. La monnaie et sa création II. Sociologie et sciences politiques 6. La socialisation cause des différences de comportements des individus 7. La construction et l’évolution des liens sociaux 8. Les processus sociaux qui contribuent à la déviance 9. La formation et l’expression de l’opinion publique 10. Voter une affaire individuelle ou collective ? III. Regards croisés 11. Assurance et protection sociale la gestion des risques dans les sociétés développées 12. Le gouvernement des entreprises organisation, gouvernance, cycle de vie de l’entreprise 4 heures par semaine en 1re pour comprendre l’économie et le fonctionnement des marchés financiers. Le programme est dense, les élèves doivent faire preuve de réflexion et d’argumentation. Un suivi hebdomadaire ou des stages de révision sont un excellent moyen de progresser, pour une remise à niveau individuelle pendant l’année ou pendant les vacances, période propice aux cours de rattrapage. En terminale, la spécialité occupe 6 heures par semaine l’emploi du temps de l’élève. Le programme est également réparti en trois domaines et en 12 chapitres I. Sciences économiques 1. Les sources et les défis de la croissance économique 2. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production 3. Comment lutter contre le chômage ? 4. Expliquer les crises financières et réguler le système financier 5. Les politiques économiques dans le cadre européen II. Sociologie et sciences politiques 6. Comment la société française actuelle est-elle structurée ? 7. Quelle est l’action de l’École sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ? 8. Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? 9. Quelles mutations du travail et de l’emploi ? 10. Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? III. Regards croisés 11. Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? 12. Quelle action publique pour l’environnement ? L’enseignement de spécialité SES vise à forger une formation intellectuelle, un esprit d’analyse et de synthèse solide. Les professeurs de sciences économiques et sociales insistent sur la notion de neutralité. Une analyse factuelle est essentielle les chiffres, les théories argumentées s’opposent à la notion de valeur et de jugement. Dans cette spécialité, les mathématiques occupent une place prépondérante indice synthétique, médiane, coefficient de Gini, taux de variation moyen, représentations graphiques…. En première, il est donc judicieux de choisir les mathématiques parmi les 3 spécialités possibles afin de garder le rythme et un bon niveau de compréhension. Si la spécialité mathématique n’est pas choisie, il n’est jamais trop tard pour se mettre à niveau et reprendre quelques notions grâce à un cours particulier à domicile ou en ligne. La spécialité SES, se donner le choix dans ses études post-bac En suivant la spécialité SES en terminale, le choix des études après le bac est vaste. Plusieurs voies sont possibles et accessibles pour le bachelier récemment diplômé. Après une spécialité SES, l’élève peut intégrer Une CPGE classe préparatoire aux grandes écoles, économique et commerciale voie générale ECG ou littéraire. L’université en sciences économiques, en droit et sciences politiques, en gestion-finance, en sociologie, en administration économique et sociale ou en encore en langues étrangères appliquées LEA… Un IEP Sciences Po Paris ou l’un des 9 IEP en région Une école de journalisme Un BTS ou un BUT en gestion, en finance, en comptabilité… Préparer son orientation et faire le bon choix de spécialités en seconde demande une bonne connaissance de l’univers post-bac. Les possibilités sont multiples et le recours à un conseiller d’orientation peut s’avérer très utile pour clarifier son projet d’avenir. L’épreuve du bac, allier analyse et réflexion, faire preuve de raisonnement en économie Comment la spécialité SES est-elle évaluée ? Si la spécialité est abandonnée en 1re, l’élève est évalué dans le cadre du contrôle continu. La moyenne de ses moyennes trimestrielles ou semestrielles sera prise en compte coefficient 8 pour le calcul de la note finale du bac. Si l’élève garde la spécialité SES en terminale, il passe une épreuve finale écrite coefficient 16, qui est organisée dès le mois de mars. Comment l’épreuve finale de la spécialité SES se déroule-t-elle ? L’épreuve dure 4 heures et compte coefficient 16 Les candidats ont le choix une dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire et une épreuve composée, organisée en 3 parties. L’épreuve est notée sur 20 points. Il s’agira pour les deux sujets de SES de rassembler ses connaissances et de les mettre au service du sujet. La spécialité SES tient compte du rédactionnel de l’élève orthographe, syntaxe et grammaire. La dissertation comme l’épreuve composée s’appuient sur un dossier documentaire composé de graphiques et de données chiffrées à analyser. Tout sur la spécialité Sciences Economiques et Sociales SES En première, le programme de SES est composé de 12 chapitres, répartis en 3 domaines I. Sciences économiques 1. Le fonctionnement d’un marché concurrentiel 2. Le fonctionnement des marchés imparfaitement concurrentiels 3. Les principales défaillances du marché 4. Le financement des agents économiques 5. La monnaie et sa création II. Sociologie et sciences politiques 6. La socialisation cause des différences de comportements des individus 7. La construction et l’évolution des liens sociaux 8. Les processus sociaux qui contribuent à la déviance 9. La formation et l’expression de l’opinion publique 10. Voter une affaire individuelle ou collective ? III. Regards croisés 11. Assurance et protection sociale la gestion des risques dans les sociétés développées 12. Le gouvernement des entreprises organisation, gouvernance, cycle de vie de l’entreprise 4 heures par semaine en 1re pour comprendre l’économie et le fonctionnement des marchés financiers. Le programme est dense, les élèves doivent faire preuve de réflexion et d’argumentation. Un suivi hebdomadaire ou des stages de révision sont un excellent moyen de progresser, pour une remise à niveau individuelle pendant l’année ou pendant les vacances, période propice aux cours de rattrapage. En terminale, la spécialité occupe 6 heures par semaine l’emploi du temps de l’élève. Le programme est également réparti en trois domaines et en 12 chapitres I. Sciences économiques 1. Les sources et les défis de la croissance économique 2. Les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production 3. Comment lutter contre le chômage ? 4. Expliquer les crises financières et réguler le système financier 5. Les politiques économiques dans le cadre européen II. Sociologie et sciences politiques 6. Comment la société française actuelle est-elle structurée ? 7. Quelle est l’action de l’École sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ? 8. Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? 9. Quelles mutations du travail et de l’emploi ? 10. Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? III. Regards croisés 11. Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? 12. Quelle action publique pour l’environnement ? L’enseignement de spécialité SES vise à forger une formation intellectuelle, un esprit d’analyse et de synthèse solide. Les professeurs de sciences économiques et sociales insistent sur la notion de neutralité. Une analyse factuelle est essentielle les chiffres, les théories argumentées s’opposent à la notion de valeur et de jugement. Dans cette spécialité, les mathématiques occupent une place prépondérante indice synthétique, médiane, coefficient de Gini, taux de variation moyen, représentations graphiques…. En première, il est donc judicieux de choisir les mathématiques parmi les 3 spécialités possibles afin de garder le rythme et un bon niveau de compréhension. Si la spécialité mathématique n’est pas choisie, il n’est jamais trop tard pour se mettre à niveau et reprendre quelques notions grâce à un cours particulier à domicile ou en ligne. En suivant la spécialité SES en terminale, le choix des études après le bac est vaste. Plusieurs voies sont possibles et accessibles pour le bachelier récemment diplômé. Après une spécialité SES, l’élève peut intégrer Une CPGE classe préparatoire aux grandes écoles, économique et commerciale voie générale ECG ou littéraire. L’université en sciences économiques, en droit et sciences politiques, en gestion-finance, en sociologie, en administration économique et sociale ou en encore en langues étrangères appliquées LEA… Un IEP Sciences Po Paris ou l’un des 9 IEP en région Une école de journalisme Un BTS ou un BUT en gestion, en finance, en comptabilité… Préparer son orientation et faire le bon choix de spécialités en seconde demande une bonne connaissance de l’univers post-bac. Les possibilités sont multiples et le recours à un conseiller d’orientation peut s’avérer très utile pour clarifier son projet d’avenir. Comment la spécialité SES est-elle évaluée ? Si la spécialité est abandonnée en 1re, l’élève est évalué dans le cadre du contrôle continu. La moyenne de ses moyennes trimestrielles ou semestrielles sera prise en compte coefficient 8 pour le calcul de la note finale du bac. Si l’élève garde la spécialité SES en terminale, il passe une épreuve finale écrite coefficient 16, qui est organisée dès le mois de mars. Comment l’épreuve finale de la spécialité SES se déroule-t-elle ? L’épreuve dure 4 heures et compte coefficient 16 Les candidats ont le choix une dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire et une épreuve composée, organisée en 3 parties. L’épreuve est notée sur 20 points. Il s’agira pour les deux sujets de SES de rassembler ses connaissances et de les mettre au service du sujet. La spécialité SES tient compte du rédactionnel de l’élève orthographe, syntaxe et grammaire. La dissertation comme l’épreuve composée s’appuient sur un dossier documentaire composé de graphiques et de données chiffrées à analyser. Nos tarifs Donnez des cours pour la spécialité SES Les savoir-faire en spécialité SES Les sciences économiques et sociales permettent de comprendre des situations concrètes et les grands enjeux économiques, sociaux et politiques du monde contemporain. L’enjeu de la spécialité SES est d’offrir des compétences diverses aux étudiants de demain. 7 compétences attendues en fin de classe de première Savoir mobiliser ses connaissances Résoudre des exercices simples à l’aide de chiffres et de graphiques Collecter et traiter une information Analyser et mobiliser des données Analyser et mobiliser des documents de natures diverses Construire une argumentation, un raisonnement rigoureux Maîtriser l’expression écrite et orale. 2 compétences à acquérir en fin de terminale Savoir construire une problématique Maitriser la technique de la dissertation En outre, l’élève doit acquérir des compétences orales, un savoir-être prisé des écoles post-bac. La faculté à argumenter, à exposer ses idées clairement est attendue en fin d’année. L’objectif pour l’élève en cycle terminal est de savoir transmettre une information établie et bâtie sur des faits scientifiques vérifiés. Il devra être capable de faire dialoguer une économie micro ou macro et un marché financier avec une situation sociale spécifique. Pour les élèves qui poursuivent en terminale, la prise de parole et l’oralité maitrisées sont d’autant plus nécessaires que l’épreuve du Grand oral portant sur les deux spécialités vient clôturer l’année. Où nous trouver ? Nous sommes proches de chez vous. Foire aux questions Si vous n’y trouvez pas la réponse à votre question, n’hésitez pas à nous contacter En moyenne, nos cours particuliers pour la spécialité Sciences économiques et sociales pour les élèves de première et terminale sont à 23€/h après crédit d’impôt. Ce tarif varie selon – Le niveau de l’élève et donc de la qualification requise pour l’enseignant, – La localisation de l’élève et des frais de déplacement de l’enseignant. Le coût d’une heure de soutien scolaire varie aussi selon le format choisi cours individuel à domicile, cours collectifs, en présentiel ou en ligne. Pour obtenir un devis personnalisé pour des cours de SES, contactez le centre Acadomia le plus proche de votre domicile. Pour être efficaces, les cours particuliers de spécialité Sciences économiques et sociales pour les élèves de première et terminale doivent d’abord garantir – La régularité et la durée des cours un rythme hebdomadaire et des séances de 1h30 à 2 heures, selon le niveau de l’élève, sont nécessaires pour progresser. – Le bon choix de l’enseignant il doit correspondre au profil et aux besoins de l’élève, afin de susciter motivation et engagement. Chez Acadomia, les conseillers pédagogiques veillent à ce que ces conditions soient réunies et assurent ensuite un suivi régulier de la bonne progression de l’élève. Les cours particuliers à domicile de la spécialité Sciences économiques et sociales pour les élèves de première et terminale sont éligibles au crédit d’impôt. Depuis le 1er janvier 2017, le crédit d’impôt est remboursable pour tous les contribuables, imposables ou non-imposables. Cela permet à de nombreux foyers avec des mères/pères au foyer, retraités, etc. de bénéficier pleinement de l’avantage fiscal pour leurs dépenses de cours à domicile. Vous pouvez donc bénéficier de 50% de crédit d’impôt sur le coût horaire charges sociales incluses des cours à domicile selon les conditions prévues à l’article 199 sexdecies du CGI. Nous nous occupons de toutes vos démarches administratives mandat, déclaration URSSAF, attestation fiscale, facilités de paiement. Acadomia accepte les Cesu préfinancés comme mode de paiement pour tout ou partie des cours particuliers à domicile. Vous souhaitez proposer des cours pour la spécialité Sciences économiques et sociales pour les élèves de première et terminale à domicile ? Voici les principales étapes à suivre – Choisissez les niveaux pour lesquels vous souhaitez donner des cours et mettez à jour si nécessaire votre connaissance des programmes concernés. – Définissez le nombre d’heures de cours que vous pourrez assurer pour suivre des élèves, vous devez disposer de disponibilités stables et suffisantes. – Envoyez-nous votre candidature en ligne. Un chargé de recrutement vous contactera et vous guidera au travers de nos étapes de recrutement test d’évaluation et entretien individuel.
Le développement et de préservation de la concurrence passe par différents types de le Traité de Rome, l’article 3 appelle de ses vœux la mise en place assurant que la concurrence sur le marché interne ne soit pas faussée. Plus spécifiquement, l’article 85 porte sur les ententes, le 86 sur les abus de position dominante et les 92 et 93 sont relatifs aux aides d’Etat. Dans le cas européen, la Commission Européenne fait office de juge et de procureur puisqu’elle constitue les dossiers et prend les décisions. Certes, il est toujours possible de faire appel devant des Cours de justice mais les appels ne sont pas suspensifs puisque la Commission a le pouvoir de prendre des décisions immédiatement effectives et, au final, cela ne confère aux entreprises concernées que peu de chances de renverser les effets d’une décision négative. Lorsque qu’elle constate l'existence d'infractions, l’Autorité peut prononcer des sanctions et/ou des injonctions. Chaque sanction pécuniaire imposée par l'Autorité est déterminée en fonction des éléments propres à l’affaire et de la situation individuelle de chaque contrevenant. Le montant est fixé en fonction d’un certain nombre de critères, comme la taille du marché affecté, la gravité des faits ou encore la durée des pratiques… il peut atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial du groupe. Comme nous le verrons dans le détail des modalités plus bas, certaines amendes atteignent des centaines de millions d’euros… L'Autorité peut procéder à une injonction elle peut enjoindre à l'auteur des pratiques anticoncurrentielles de cesser ses pratiques ou de modifier ses comportements afin de se conformer au droit de la concurrence modification d’une disposition des conditions générales de vente, d’un contrat…. En 2017, par exemple, la Commission a accepté la fusion entre les sociétés chimiques Dow et DuPont sous réserve d’une cession d’une partie des activités dans le secteur des pesticides, dont sa structure mondiale de recherche et développement. La Commission craignait que l’inévitable baisse de la concurrence se traduise par une hausse des prix et une diminution du nombre de variétés sur le marché. Face à une situation nécessitant une intervention rapide, l'Autorité de la concurrence peut être amenée à prononcer des mesures conservatoires en attendant de se prononcer sur le fond du dossier, en cas d'atteinte grave et immédiate aux intérêts d’un secteur économique ou d’une entreprise. Par exemple, en 2014, l’Autorité a ordonné à la ligue nationale de rugby et Canal + de suspendre l’accord d’exclusivité des droits de diffusion des matches du championnat de France de 1° division pour cinq ans. En ordonnant une mesure conservatoire, l'Autorité peut ainsi éviter, pendant le temps que dure l'instruction, qu'une pratique susceptible d'être anticoncurrentielle nuise gravement et de façon irrémédiable à la concurrence ou à l'entreprise qui en est victime. La Commission européenne lutte ainsi contre les ententes. Les ententes conduisent, en effet, à une hausse conséquente des prix, de façon directe par un accord sur les hausses de prix, sur les promotions ou encore sur les marges ou de façon indirecte, par un accord sur la répartition de marchés ou de clientèle. Selon Bruno Lasserre, Président de l'Autorité de la concurrence, les ententes contribueraient à une hausse de prix pouvant aller jusqu'à 25 %, un ralentissement de l'investissement et de l'innovation et globalement ils conduisent à une diminution du bien-être de l'économie. Au niveau européen, en 2018, la Direction générale de la concurrence de l'Union a infligé au total 801 millions d’euros d’amendes, la somme la plus importante d'amendes en comparaison avec les autres autorités dans le monde. En France amende record pour l’entente des produits d’hygiènes et d’entretien en 2014 de près d’1 milliard d’euros ! La protection de la concurrence vise aussi à lutter contre les abus liés à une position dominante sur un marché. La Commission européenne et l'Autorité de la concurrence interdisent aux entreprises d'exploiter de façon abusive leur position dominante sur un marché. La position dominante n'est donc pas condamnable en soi. Ce qui l'est, c'est qu'une entreprise profite de sa taille, ses parts de marché ou de son avance technologique pour adopter des pratiques ayant pour objet d'entraver la concurrence, une entreprise peut profiter de sa position dominante pour élaborer des barrières à l’entrée du marché et empêcher les concurrents de se développer. Ainsi, l'abus de position dominante lui permet de ne plus tenir compte de la réaction de ses concurrents ou des consommateurs. Les abus de position dominante peuvent prendre une multitude de formes, les deux pratiques les plus courantes étant celles des ventes liées et des prix prédateurs. La pratique de vente liée » consiste pour une entreprise en position dominante à éliminer la concurrence sur un autre marché en vendant simultanément deux produits. L'une des plus célèbres pratiques de vente liée détectée a été celle imaginée par l'entreprise Microsoft dans les années 2000 La vente liée de l'Internet Explorer avec Windows, a pour effet d’équiper de l'Internet Explorer 90 % des PC dans le monde, ce qui porte préjudice à une concurrence des autres navigateurs ! En mars 2004, la Commission avait infligé une amende record de 497 millions d'euros à Microsoft pour avoir abusé de son "quasi-monopole sur le marché des systèmes d'exploitation – qui équipe 95 % des ordinateurs individuels – afin de restreindre la concurrence" dans deux secteurs distincts les serveurs installés au cœur des réseaux informatiques des entreprises, et les logiciels de lectures de fichiers sonores et vidéo avec la vente liée de "Media Player". La stratégie de "prix prédateurs" consiste à fixer temporairement un prix inférieur aux coûts de production d'un nouvel entrant de manière à le forcer à sortir du marché. Une fois cet objectif atteint, elle peut accroître ses prix et enregistrer des profits qui feront plus que compenser les pertes enregistrées pendant la période de prédation. Quelques exemples d’amendes liées à un abus de position dominante en 2015, Orange a payé 350 millions d’amendes. En 2019, la Commission a infligé à Nike une amende de 12,5 millions d’euros pour avoir interdit aux vendeurs de vendre des produits dérivés sous licence, à savoir des produits dérivés de certains clubs et fédérations de football parmi les plus célèbres d’Europe, dans d’autres pays au sein de l’Espace Économique Européen. Entre 2009 et 2019, en France, 450 entreprises ont été sanctionnées pour un montant de 5 milliards d’euros ! Le contrôle des opérations de concentration est effectué par la Commission européenne. Depuis 1990 dans l'UE, les entreprises désirant s'engager dans des opérations de concentration réunion de deux ou plusieurs entreprises entre elles de grande envergure par exemple, lorsque le chiffre d’affaires mondial est supérieur à cinq milliards d’euros doivent en informer au préalable les Autorités de la concurrence qui, après examen, décident ou non de les autoriser. Chaque année environ 300 opérations de concentration sont examinées et la Commission interdit les fusions, absorptions ou prises de contrôle susceptibles de réduire fortement la concurrence et faciliter des ententes ou d'aboutir à un abus de position dominante. Certaines fusions sont approuvées sous certaines conditions — vendre une partie des actifs mis en commun ou céder une technologie sous licence à un autre acteur du marché, par exemple. Les cas de refus sont en réalité très rares puisque seulement 27 fusions ont été interdites entre 1990 et 2018, soit 0,3 % des cas. Les aides étatiques sont aussi contrôlées. Le Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne interdit ce type de pratiques à moins qu’elle ne soit justifiée pour des raisons de développement économique général. Une aide est définie comme un avantage octroyé sous n’importe quelle forme subventions, remises fiscales, garanties diverses, fourniture de biens ou de services à des conditions préférentielles sur une base sélective à des entreprises par des autorités publiques nationales. Elle est préjudiciable lorsqu’elle fausse la concurrence et qu’elle affecte le commerce entre des Etats membres. Au-delà de cette interdiction générale, la Commission reconnaît qu’il existe des circonstances dans lesquelles les interventions des gouvernements sont nécessaires au fonctionnement d’une économie équitable. Il existe donc un certain nombre d’exemptions comme dédommager une entreprise dans la réalisation d’un service public structurellement en perte ou comme apporter des aides lors d’une catastrophe naturelle voire favoriser des régions ayant un niveau de vie anormalement bas. Cela peut être aussi de favoriser un projet d’envergure européenne. Par exemple, en 2018, la Commission a estimé qu’un projet intégré notifié conjointement par la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni en faveur de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la microélectronique, une technologie clé générique, était conforme aux règles de l’Union en matière d’aides d’État et contribuait à la réalisation d’un intérêt européen commun. Les quatre États membres doivent financer jusqu’à hauteur de 1,75 milliard d’euros ce projet, qui vise à générer 6 milliards d’euros supplémentaires d’investissements privés. Il existe une procédure de notification qui autorise les aides à être accordées et la Commission est en droit de demander le remboursement des aides qu’elle juge indûment perçues. Les entreprises et les consommateurs peuvent également déclencher des enquêtes en exprimant des plaintes. Enfin, la politique de la concurrence européenne s’est attachée à transformer des monopoles publics en marchés concurrentiels. Il s’agit de distinguer dans ces monopoles ce qui relève des infrastructures qui pourraient continuer à être gérées sous forme de monopoles publics de ce qui relève des services offerts grâce à ces infrastructures qui eux devraient faire l’objet d’une concurrence devant bénéficier aux consommateurs. Ainsi, la France a transformé progressivement les monopoles publics d’utilisation d’accès à différentes infrastructures de nature publique à différentes entreprises. Ce fut le cas dans la téléphonie fixe en 1998, de l’électricité pour les gros clients les grands comptes » en 1999 et en 2000 pour le gaz. Pour les particuliers, l’ouverture à la concurrence pour se fournir en gaz date de 2007. Cette ouverture a concerné aussi le transport ferroviaire, en 2005 pour les marchandises et en 2020 pour les particuliers sur les lignes TGV.
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